Le gouvernement togolais a entamé depuis quelques années la politique des grands travaux. Cela porte énormément de fruits au niveau du département économique et favorise le déplacement des populations.
Le réseau routier au Togo fait 11 777 km avec environ 2 101 km de routes nationales revêtues et 1 473 km de voiries urbaines. Dans le premier semestre de 2020, on dénombrait près de 1 294 km de routes nationales non revêtues et 6 802 km de pistes rurales. A l’horizon 2022, les pouvoirs publics veulent revêtir plus de routes du réseau national et réduire le nombre de routes délabrées de 49% à 40%.
De grands chantiers ont déjà été lancés, d’autres sont dans les tuyaux. Ils portent entre autres sur le dédoublement de la route nationale numéro 1 (Lomé-Cinkassé), le grand contournement de Lomé et d’Atakpamé, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, le tronçon Katchamba-Sadori qui a bénéficié d’un appui de 20 milliards de francs CFA de la BOAD ; la réhabilitation et le renforcement de la route nationale numéro 5 (Lomé-Kpalimé) qui coûteront 214 milliards de francs CFA ; les travaux de dédoublement de la voie Avepozo-Aného ; de l’axe routier Aouda-Kara (106 km).
Grâce au Plan national de développement (PND 2018-2022), les ressources allouées au développement des infrastructures routières augmenteront au cours des prochaines années. Elles devraient atteindre 1 000 milliards de francs CFA ; la même somme a été dépensée pour les mêmes objectifs de 2008 à 2019. Tout ceci fluidifiera le trafic routier, facilitera l’accès aux zones enclavées, désengorgera certains axes, ce qui fera du Togo un hub logistique d’excellence, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région et un important corridor pour les pays de l’hinterland.
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