Ce jeudi 20 février 2020, lors de son dernier meeting à Kara clôturant la campagne électorale pour le compte des élections présidentielles du 22 février 2020, le Chef de l’Etat togolais sortant Faure Gnassingbé candidat a sa propre succession a dénoncé des ingérences extérieures dans le processus électoral.
D’entrer de jeux, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a remercié la population pour la forte mobilisation et l’accueil qui lui est réservé et se dit satisfait au terme de cette campagne électorale. Il a émis le vœu de voir les togolais sortir massivement sortir massivement pour aller voter dans la paix, dans la sérénité et dans la confiance. Le candidat du parti UNIR a salué le climat de paix qui a régné au cours de la campagne et a permis aux différents candidats d’aller à la rencontre des populations de toutes les régions et des préfectures.
« Nous vous avons dit ce que nous voulons faire, comment nous voyons notre pays pour les 5 prochaines années. Tout cela a été fait dans le respect dû à chaque candidat et à la population. Maintenant approche le moment décisif où la parole sera donnée aux populations togolaises… Samedi sera le jour du choix décisif, de ce choix important. C’est un choix qui va engager notre pays pour les 5 prochaines années », a déclaré Faure Gnassingbé.
Pour le chef de l’Etat sortant, cette élection permettra au Togo de tourner la page.
« Il nous est arrivé de nous déchirer à cause des élections. Nous avons vidé toutes les réformes que nous avions décidé de mettre en œuvre. Je pense que dans notre pays quand il y’a aux élections la question ne sera plus de savoir qui porte quel nom, qui parle quelle langue, qui vient de quel endroit » a-t-il indiqué. Le chef de l’Etat sortant par la même occasion a dénoncé la volonté de certaines organisations internationales de s’immiscer dans le processus électoral pour « altérer le choix des togolais ou pour travestir la décision du peuple togolais ».
Par ailleurs, il a révélé que le Togo n’a pas besoin de tuteur pour le diviser, pour lui dire quoi faire sur le processus électoral. Il a déclaré qu’il n’acceptera pas. Il estime que le Togo est un pays ouvert mais mérite respect.
« Nous avons connu des difficultés de par le passé. Nous avons sorti la tête de l’eau. De grâce qu’on ne vienne pas, par des actions détournées ou cachées ouvrir une crise électorale dans notre pays. Ce serait dommageable non seulement pour le Togo mais aussi pour la sous-région », a-t-il dit