En Droit, la dot est l’apport qu’un époux ou une épouse verse à la communauté de biens.
Par ailleurs, ce sont des actifs qu’une femme ou qu’un homme apporte en mariage à son époux ou à son épouse.
De par ces deux définitions, il est donc clair qu’on parle de dot quand il s’agit de mariage. Meiux, l’homme ou la femme peut donner la dot et elle sert à la gestion du couple.
Origine depuis la plus haute antiquité
L’origine de la dot remonte à la plus haute antiquité. En effet, les écrits de la Bible font apparaître le fait que chez les hébreux, quand un homme épousait une femme, il devait constituer une dot qu’il remettait à son épouse ou au père de celle-ci. Ensuite, il repartait chez son père apprêter une place à sa future épouse avant de revenir la chercher après le mariage.
La valeur de la dot
La dot est vue comme une promesse du fiancé d’épouser la fiancée. En effet, ce dernier démontre ainsi qu’il est prêt et décidé à prendre pour épouse cette femme. La dot est le moyen pour le futur marié d’être dans les bonnes grâces de sa belle-famille en démontrant qu’il a la capacité de prendre en charge une famille. Puisqu’il lui est demandé de fournir lui-même les cadeaux qu’il apporte. Par ailleurs, elle est un gage d’alliance car se fait en présence des membres des familles élargies de part et d’autre.
Dérive de la dot
Dans plusieurs cultures, la dot est devenue un moyen pour la famille de la fiancée d’extorquer de l’argent au fiancé avec des listes de cadeaux à n’en point finir. Plusieurs ne réalisent pas que le but de cette pratique n’est pas l’enrichissement personnel mais d’apporter des ressources à la jeune mariée pour fonder son foyer. Certains hommes y voient l’achat de leur épouse vu la liste exaggérée que la belle-famille réclame au fiancé. Sur certaines listes on est surpris de retrouver un ordinateur portable. Et une fois unis, l’homme tend à exercer toute forme de droit sur la femme comme si elle est so propriété privée et personnelle.
La dot dans certains pays
Dans certains pays comme le Ghana, la RDC, la Guinée ou encore Djibouti, c’est une obligation qui valide le mariage. Elle est le préalable pour que les autorités reconnaissent le mariage et délivrent l’acte de mariage. Ensuite, au Sénégal le montant est fixé par la famille de la mariée.
Cependant, en retour, la mariée achète des cadeaux pour sa belle-famille. Puis au Togo, la dot est encadrée par le droit. En effet, elle a valeur de symbole. Payable en nature, en espèces ou sous les deux formes, elle ne doit pas excéder 10.000 francs.
Cependant, dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso ou encore l’Ouganda, la dot est interdite par la loi. N’empêche que dans le premier pays cité, les cérémonies de dot meublent le quotidien des habitants.
Enfin, la dot mérite – t – elle d’être payée?
Quelle attitude la famille de la fiancée doit – elle adopter envers la belle – famille?
Le cas du Togo où la dot est fixée à 10000f symboliques est – il bon à suivre ou elle doit être carrément interdite comme dans certains pays d’afrique?
Donatien ZIGGAH (togodailynews.info)
Eunice KOUAME (AfrikMag.com)