Le capital humain est le bien le plus cher de tout pays parce qu’il est l’ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences accumulées par un citoyen et qui déterminent en partie sa capacité à travailler pour lui-même ou pour les autres. Partant de cette définition, il représente le socle du développement. Au Togo, les jeunes et les femmes le constituent majoritairement. Pour les mettre à l’abri de la pauvreté et capitaliser leur apport à la construction de l’édifice social, l’Etat a élaboré et mis en œuvre une Politique nationale de développement à la base (PNDB) qui a précédé le Plan national de développement (PND 2018-2022) et dont les résultats sont autant influents.
Adoptée en septembre 2012 en Conseil des ministres, la Politique nationale de développement à la base (PNDB) est une approche sociale pertinente qui constitue un levier efficace de lutte contre la pauvreté et d’amélioration durable des conditions de vie des communautés.
Une politique à 04 composantes
Premièrement, « le renforcement des capacités à la base » qui a permis à 1 535 villages ou quartiers de villes de disposer de plans d’actions et à 1 650 communautés de bénéficier de financements de leurs microprojets ; de restructurer au moins 5 530 Communautés de développement à la base (CDB) et 8 616 Groupements d’intérêt économique (GIE). La « valorisation des potentialités productives » a permis d’installer 302 unités de transformation des produits agricoles et de réaliser 1 344 microprojets.
En ce qui concerne la « promotion des infrastructures de base », plus de 2 605 infrastructures sociocommunautaires de base (salles de classes, d’unités de soins périphériques, de forages, de hangars de marché, etc.) ont été réalisées. Enfin, la composante « promotion des filets sociaux » a permis d’octroyer des transferts monétaires à 30 000 femmes, de créer plus de 27 000 emplois temporaires ; de servir 29 millions de repas chauds dans 305 écoles. 92 milliards de francs CFA ont été déboursés pour mettre en œuvre la PNDB de 2012 à 2017.