La facilitation de l’insertion socioéconomique des jeunes et des femmes pour une amélioration significative de leur bien-être est le souci majeur du Chef de l’Etat togolais qui se propose de poursuivre au cours des cinq prochaines années la marche du Togo vers le progrès. Plusieurs actions seront menées dans ce sens. Les autorités du pays mènent des réflexions sur l’expérimentation d’une gestion participative des systèmes éducatifs et de santé à travers une implication des collectivités et autorités locales, associations de parents d’élèves, secteur privé national, partenaires sociaux, organisations de la société civile. Dans ce cadre, un quota d’au moins 20% de jeunes dans les structures qui seront mises en place sera institutionnalisé.
En outre, il est prévu le renforcement des mécanismes existants d’accompagnement des initiatives économiques des jeunes et femmes ; la poursuite de la mise en place des incubateurs de créativité pour les jeunes dans chaque région ; l’optimisation du quota de 25% des marchés publics aux entrepreneurs. La part d’attribution des marchés publics a été annoncée en janvier 2018 à 20%. 4 000 bénéficiaires ont été enregistrés et ont décroché plus de 12 milliards de francs CFA. L’année qui a suivi, la quote-part a été portée à 25% et a permis à la cible de décrocher 30 milliards.
Par ailleurs, il sera mis en place un fonds spécial de soutien aux projets innovants et inventifs ainsi qu’aux entreprises en croissance des jeunes, femmes, artisans et Togolais de l’extérieur. Plus encore, un statut de zone franche sera créé pour les jeunes entrepreneurs à travers une simplification et une réduction des procédures, formalités, taxes et coûts y afférents. De surcroît, des centres de gestion agréés pour les jeunes et les femmes seront créés et opérationnalisés dans chaque région sans oublier la pérennisation des initiatives d’engagement citoyen et d’opportunités pour les jeunes vulnérables en triplant le nombre de bénéficiaires pour le porter à 100 000 ; la construction de 03 collèges universitaires, permettant de dispenser des formations pratiques et de niveau supérieur aux jeunes ; la poursuite de la création des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad) pour les former dans les domaines agricole, bâtiment, mécanique, économie numérique, énergies renouvelables, métiers logistiques et portuaires, la liste est non exhaustive.
Une fois mises en œuvre, ces actions amélioreront significativement le bien-être des jeunes et femmes togolais et faciliteront leur insertion socioéconomique. C’est justement l’objectif poursuivi.