La lutte pour l’émancipation de la femme a pris une nouvelle tournure au Togo. Il ne s’agit plus seulement d’offrir aux femmes des moyens financiers pour les accompagner dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenus.
Le chef de l’Etat est décidé à leur faire confiance, à leur faciliter l’accès à des postes stratégiques et de décisions. La nature du nouveau gouvernement en est une preuve. Des 33 portefeuilles ministériels, les femmes en occupent une dizaine. Yawa Tségan et Victoire Dogbé sont respectivement à la tête de l’Assemblée nationale et de la primature, aucune femme n’avait occupé ces places auparavant.
Par ailleurs, le pays œuvre pour garantir aux femmes la liberté d’expression, la participation aux débats politiques et leur implication dans la gestion publique.
En outre, leur bien-être physique préoccupe les dirigeants. En guise d’exemple, sur le plan sanitaire, le président de la République a pris sur lui de construire à l’horizon 2025 des centres de santé mère-enfant sur le territoire et de doubler le nombre d’accoucheuses auxiliaires d’Etat. En plus des vaccins contre l’hépatite B et le cancer du col de l’utérus, les césariennes et la prise en charge des femmes enceintes dans le pays seront totalement gratuites. La césarienne, rappelons-le, est déjà subventionnée à 98% par l’Etat.