Plus de 80% de la population active au Togo travaille dans le secteur informel. Celui-ci participe à 40% au PIB national, ce qui fait de lui le premier secteur pourvoyeur d’emplois. Il regroupe les coiffeurs, agriculteurs, commerçants, mécaniciens, couturiers, pêcheurs, paysans etc. Tous, ils contribuent au rayonnement de l’économie nationale. C’est la raison pour laquelle l’Etat les assiste dans leurs différentes activités. Grâce aux mécanismes de financement mis en place, la capacité entrepreneuriale des acteurs s’est renforcée au cours de ces dernières années.
Les résultats du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), véritable outil de lutte contre la pauvreté, le prouvent à suffisance. Pour tous les produits mis en place entre 2014 et 2018, un total de 1.553.000 de crédits ont été octroyés pour un montant de 80,847 milliards de francs CFA.
Accès des pauvres aux services financiers (Apsef) par exemple, est un produit à 04 cycles de 30.000 à 50.000 francs CFA, destiné aux Togolais pauvres et potentiellement actifs pour les petites activités génératrices de revenus, tous secteurs d’activités confondus. A côté, Accès des agriculteurs aux services financiers (Agrisef) est échelonné sur 02 cycles de 100.000 francs CFA. Il est destiné aux petits exploitants agricoles. Le produit Accès des jeunes aux services financiers (Ajsef) intervient en 02 cycles de 300.000 francs et est destiné aux jeunes artisans en fin d’apprentissage ou en activité. Les bénéficiaires ont également droit à une assurance décès invalidité, maladie et incendie.