L’Association Espérance et Vie Nouvelle a offert aux femmes atteintes du cancer de seins, des kits de protection contre la COVID-19 ce mercredi 13 janvier 2021 au CHU Sylvanus Olympio.
D’un coup global de près de 2 800 000 FCFA, ce don de l’Assomption Espérance et Vie Nouvelle a été possible grâce au soutien de l’UNFPA.
En effet, en cette période de crise sanitaire liée à la COVID-19, les femmes atteintes du cancer de seins sont doublement fauchées. Il urge de porter assistance à cette tranche de la population, c’est ce qu’à compris L’Association Espérance et Vie Nouvelle en volant au secours de ses femmes.
Ces kits sont composés de savons, de papiers hygiéniques, de l’eau de javel, de drap, d’un désinfectant, des cache-nez, du dakin, du coton et des gangs.
A en croire Awiti Doméfaa, Directeur Exécutif de L’Association Espérance et Vie Nouvelle, c’est un engagement pris depuis plusieurs années.
« Ce geste n’est qu’un soutien apporté par notre association aux personnes atteintes du cancer de seins. C’est un travail dans lequel nous nous sommes engagés depuis quelques années déjà, pour non seulement porter haut les besoins et difficultés rencontrées par les patientes atteintes de cette maladie, mais aussi faire appel à toute la population et aux autorités togolaises à faire plus d’efforts en leur faveur », a-t-il indiqué.
Les bénéficiaires n’ont pas manqué de réitérer leur plaidoyer aux donateurs notamment la subvention de la chimiothérapie au Togo.
« Il faut dire que le pronostic de l’issue du traitement n’est pas toujours favorable. La plupart des patients arrivent aux centres de santé avec un état assez avancé de la maladie. La prise en charge des patients atteints du cancer de seins est pluridisciplinaire et très coûteuse. C’est pour ça que ces genres de soutien qu’apportent l’association Espérance et Vie Nouvelle doivent se multiplier et aller nécessairement vers la prise en charge des soins », explique Dr Ketevi A. Ayoko Gynécologue Obstétricienne au CHU Sylvanus Olimpio, avant de lancer un appel à toute la population à se dépister.
Il faut noter que chaque année, on enregistre approximativement 1000 cas de cancer de seins au Togo dont la moitié y succombe. Le traitement de ce mal est soumis à d’énormes frais médicaux, que même un togolais moyen ne saurait supporter. Pour exemple une chimiothérapie peut coûter au moins 3 000 000 alors qu’il ne s’agit que d’une étape du traitement de la maladie.