La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) a rencontré ses différents partenaires et les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption en fin de semaine dernière en vue d’élaborer un plan stratégique de lutte contre la corruption.
L’institution administrative indépendante, chargée de promouvoir et de renforcer la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées dans les administrations, les établissements publics, les entreprises privées et les organismes non étatiques, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), dans l’optique d’enrichir le plan stratégique de lutte contre la corruption qui couvre la période 2019-2023, afin de le rendre conforme aux standards internationaux a rencontré ses partenaires et les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption.
La finalité de ce document est de permettre au pays de se conformer aux recommandations de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption mais aussi de servir de référence à tout projet et programme de lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Togo.
Selon Essohanam Wiyao, président de la Haplucia, l’heure est à la planification « Nous devons élaborer un Plan pour que la lutte puisse se mener de façon méthodique, secteur par secteur, ministère par ministère » a-t-il indiqué.
Le président de l’institution a rappelé que le Togo a engagé plusieurs réformes dans le sens de la bonne gouvernance économique et financière, ce qui lui confère d’ailleurs sa note de 3,2 sur 6 illustrant ainsi ses récentes performances en matière de Doing Business, selon le rapport de la Banque Mondiale évaluant les politiques et institutions en Afrique. Le premier responsable de Haplucia a aussi souligné que le Togo progresse pour la deuxième année consécutive. Il n’a pas passé sous silence le taux de réalisation de plus de 70% des réformes communautaires (Uemoa) opéré par le pays en matière d’assainissement de la gestion publique. Le numéro un de l’institution chargée de promouvoir et de renforcer la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées a enfin indiqué que le Togo a quand même perdu un point dans le classement de Transparency International.
Il faut souligner que le coût total de la mise en œuvre du Plan d’action 2019-2023 est estimé à un montant de quatre milliards trois cent vingt-cinq millions de Francs CFA.