Réalisée par le cabinet américain Mercer et portée sur 209 villes dont 42 africaines, l’étude des villes les plus chères selon les expatriés a révélé que Lomé, la capitale togolaise est la deuxième ville où les expatriés considèrent le coût de la vie moins cher dans l’espace UEMOA. Ce résultat a été rendu public par le cabinet américain Mercer dans l’édition 2020 de son rapport sur les villes les plus chères au monde pour les expatriés.
Ce rapport prend en compte plusieurs critères notamment, le coût de logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes. En effet, à Lomé l’alimentation est accessible à toutes les bourses par rapport à d’autres pays du continent où il faut débourser une fortune pour subvenir à ses besoins alimentaires. En ce qui concerne l’habillement, les friperies abondent dans tous les coins de la capitale à moindre coût. Malgré que la ville occupe la 154ème place mondiale et la 23ème africaine, Lomé se positionne en revanche à la 6ème place des villes les plus chères dans l’UEMOA. Elle devance ainsi Ouagadougou qui est 162ème mondiale, 26ème africaine et s’adjugeant le rang de ville la moins chère de l’union économique monétaire Ouest africaine. Soulignons que dans le résultat de cette étude la capitale de la Guinée Bissau ne figure pas.
Aussi faut il le rappeler, Abidjan qui est la capitale de la Côte d’Ivoire occupe la première place des villes où le coup de vie est le plus cher au sein de l’espace UEMOA pour les expatriés suivis respectivement de Dakar, Niamey, Cotonou et Bamako. Sur le plan continental, la ville la plus chère n’est autre que Victoria (Seychelles), suivi de N’djamena qui devient désormais la deuxième dans le classement africain. Rappelons que N’djamena était entre temps la ville la plus chère du continent africain. Tunis demeure, selon l’étude la vile la moins chère aussi bien en Afrique que dans le monde.