Il n’y a pas de développement durable sans environnement. C’est sans doute l’évidence qui convainc l’Etat à décupler les moyens d’actions nécessaires pour préserver le cadre de vie. Lomé et les localités environnantes, connues pour leur paysage attrayant, reprennent davantage leur éclat. « Ménage de la semaine » en est pour quelque chose.
« Ménage de la semaine » est un concours qui incite les ménages de la ville de Lomé à améliorer leur espace d’habitation. Débuté en juillet 2021, il sensibilise la population et promeut l’adoption d’un comportement adapté pour la gestion des déchets et la réduction des dépotoirs sauvages dans les quartiers.
Salubrité et revenu
« Ménage de la semaine » est consacré exclusivement aux ménages à faible revenu. Le concours est initié par l’Agence nationale d’assainissement et salubrité publique (Anasap).
Les critères d’éligibilité sont divers : être abonné à une structure de pré-collecte, avoir une devanture clean, des sanitaires propres et une poubelle, entretenir les caniveaux et canaux d’évacuation qui passeraient éventuellement devant la demeure.
L’enveloppe offerte aux ménages gagnants est de 100 000 francs CFA. Le montant les aide à amortir les frais de pré-collecte des ordures ménagères. Chaque mois, des ménages sont primés pour leur engagement remarquable dans la préservation du cadre de vie.
« Samedi propre » met à mal la saleté
Pour maintenir les villes en état de propreté, « Samedi propre » a été instauré par l’agence ci-haut citée. C’est une opération de salubrité publique qui a lieu un samedi du mois. Depuis 2017, elle aide les quartiers défavorisés à s’auto prendre en charge pour le développement de leur localité.
A chaque opération, plus de 21 000 personnes sont mobilisées en moyenne. Au niveau du Grand Lomé, l’initiative touche plus de 9 000 personnes dans 256 quartiers des 13 communes des préfectures d’Agoè Nyivé et du Golfe.
En 2019 par exemple, 38 villes et 747 quartiers dans 39 préfectures ont été entretenus grâce à « Samedi propre ». Au-delà de sa force d’assainissement, l’opération permet aux communautés travailleuses d’être rémunérées à chaque séance, ce qui leur permet de subvenir à leurs besoins primaires et de lutter contre la faim.