Afin d’accroitre sa capacité opérationnelle et d’élargir ses possibilités de financement en faveur des pays membres, l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) organise la 55e session du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT) à Lomé.
Le premier ministre, Dr Selom Klassou a procédé à l’ouverture des travaux de cette rencontre au cours de laquelle plus de 300 participants venus des cinq continents du monde, vont examiner les différents rapports, évaluer la mise en œuvre des programmes thématiques de l’Organisation en l’occurrence sur les innovations et les bonnes pratiques, et accorder les violons sur les nouvelles possibilités d’amélioration de l’infrastructure de financement et des stratégies de levée de fonds. A l’annonce de l’ouverture des travaux, le premier ministre, Dr Selom Klassou exprime que l’OIBT doit s’engager davantage pour relever des défis liés aux changements climatiques.
” À l’ère des changements climatiques et de leurs effets induits en termes de défis à l’échelle locale, nationale, régionale et mondiale, la mission de l’OIBT doit être comprise comme un engagement ferme en faveur de la soutenabilité quand on sait que notre organisation travaille en dehors du commerce mondial des bois tropicaux, sur la bonne gouvernance en matière de gestion des ressources forestières, de la préservation de la biodiversité et de la restauration des paysages forestiers. A cela s’ajoutent les efforts entrepris dans la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités la résilience de nos Etats. ” A-t-il indiqué
Pour le chef du gouvernement cette rencontre du CIBT solidifiera le partenariat entre l’OIBT, organisation forestière leader dans le monde et les autres institutions affiliées.
” Nos pays attendent de l’OIBT plus d’appuis institutionnels, d’instruments stratégiques mais aussi de ressources financières pour une gestion efficiente des forêts, en vue de favoriser une protection durable de notre planète. Bien heureusement, l’Organisation a fait déjà d’énormes efforts dans le financement des projets forestiers. L’OIBT est pour chacun de nos pays un allié et un partenaire stratégique en matière de gestion durable des forêts et de la promotion du commerce international du bois “, a-t-il signifié.
Depuis son adhésion à l’OIBT, le Togo a bénéficié d’un financement de 4 099 210 dollars US pour 19 projets dont la mise en œuvre a eu des incidences positives sur l’économie nationale et le travail endogène de lutte contre la déforestation.
Notons que l’ouverture ce jour 02 décembre à Lomé de la 55ème session ordinaire du Conseil International des Bois Tropicaux coïncide avec celle de la 25ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25) à Madrid en Espagne .
Le premier ministre togolais Komi Klassou, représentant du chef de l’État a ouvert ce lundi 02 décembre 2019 à Lomé, la 55ème session ordinaire du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT).
Une rencontre internationale qui réuni du 02 au 07 décembre 2019, plusiuers pays producteurs et consommateurs des bois tropicaux venus des quatres coins du monde.
À l’ouverture de cette rencontre, le Premier Ministre a présenté la situation du Togo en la matière
Selon lui, ” la tenue de cette 55ème permet de renforcer davantage le partenariat avec l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT), organisation forestière leader dans le monde et les autres institutions affiliées. C’est pourquoi le Togo espère qu’au cours de la présente session, ses trois projets et un avant-projet d’un montant total d’un (01) million neuf cent vingt six mille trois cent dix-huit (1.926.318) dollars US en attente de financement l’attention du CIBT “.
À cet effet, il a fait savoir que depuis que le Togo a adhéré à l’OIBT, le pays a bénéficié à ce jour un financement de 4.099.210 dollars US pour 19 projets dont la mise en œuvre a eu des incidences positives sur l’économie nationale et le travail endogène de lutte contre la déforestation.
« l’état du secteur forestierde notre pays qui résulte de l’inventaire national de 2016 a révélé un taux de couverture forestière de 24,24% toutes strates confondues et un taux moyen de déforestation d’environ 0,42%. La tendance à la baise de la couverture forestière nationale qui se dégage nous renforce dans la conviction que nous devons d’avantage œuvrer contre la déforestation et mieux restaurer nos écosystèmes forestiers », a t-il poursuivi.
Pour soutenir cette politique et donner plus de viabilité à la gestion durable et à la protection des forêts, le Togo s’est doté d’une loi, ” loi numéro 2008-009 du 19 juin portant code forestier qui est toujours en vigueur.
« À ce jour et dans une synergie d’actions pouvoirs publics, secteur privé, collectivités locales, nous avons délimité et sécurisé 485 583 ha d’aires protégées. Dans la même optique, nous nous sommes engagés à restaurer 1.400.000 ha de paysages forestiers à l’horizon 2030 comme cible nationale de l’initiative africaine consistant à restaurer 100.000.000 ha de paysages forestiers à l’horizon 2030. Par ailleurs, la volonté manifeste du togo s’est traduit par l’adoption de la loi numéro 2018-005 du 14 juin 2018 portant code foncier et dominical qui a , entre autres, objectifs de sécuriser le foncier et susciter ainsi des plantations privées comme c’est le cas en ce qui concerne le teck » souligne, le Chef du gouvernement togolais.
En outre, le Plan National de Développement (PND) n’est pas resté en marge. Pour Klassou, ce projet attend transformer structurellement l’économie du pays, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive créatrice d’emplois décents.
Rappelons que les pays membres de l’OIBT dont en fait parti le Togo, rassemblent plus de 80% des forêts tropicaux au monde et représentent environ 90% du commerce international des bois tropicaux.
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