De nos jours plusieurs personnes sont victimes de la cybercriminalité. Ainsi les autorités togolaises s’activent pour sécuriser l’écosystème digital et protéger les citoyens contre la cybercriminalité.
Au Togo aucun secteur ou domaine ne sera laissé pour compte dans le processus de développement national au cours des cinq (05) prochaines années. A côté des grandes ambitions agricoles ; des pistes identifiées pour améliorer l’état des infrastructures routières, hôtelières, marchandes, sanitaires etc. ; des solutions envisagées pour promouvoir l’artisanat, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes ; des plans d’actions mis en œuvre pour rehausser le niveau de vie de chaque Togolais ; se trouve une volonté manifeste de garantir également la sécurité de l’écosystème digital sur le plan national afin de mettre hors d’état de nuire toute personne ou entité mal intentionnée ainsi que toute technologie destinée à mettre en difficulté la population togolaise.
Ce renforcement va se matérialiser par une opérationnalisation, dès 2020, de l’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy) et de l’Instance de protection des données à caractère personnel (IPDCP). Ces organes, grâce à la mise en œuvre de leur feuille de route, permettront dans de brefs délais d’établir une confiance infaillible entre les acteurs, de protéger le pays et les populations (que ce soit en milieu rural ou urbain) des intentions malveillantes.
En février 2019, les pouvoirs publics ont déjà procédé à l’adoption d’un décret créant l’Agence nationale de la cybersécurité. Cette création est le fruit d’un processus entamé le 12 octobre 2018 avec l’adoption d’un projet de loi par le gouvernement et voté au parlement le 06 décembre. L’objectif est de garantir la cybersécurité avec comme corollaire la répression de la cybercriminalité.
A bas la cybercriminalité !
Avant l’Ancy, d’autres initiatives ont vu le jour et sont destinées à répondre à la problématique de la souveraineté numérique avec notamment la construction d’un Data Center Carrier Hotel qui deviendra un site d’hébergement sécurisé des données des entreprises. L’infrastructure est financée par la Banque mondiale à près de 12,5 milliards de francs CFA, dans le cadre du Projet régional ouest-africain de développement des infrastructures de communications (Warcip). Le site a une superficie de 1ha 6a 27ca. Les travaux ont démarré au cours du mois de janvier 2019 et devraient s’étendre sur quinze (15) mois.
Les attentes sont énormes et c’est pourquoi les choix technologiques sur lesquels repose le Carrier Hotel en termes de normes de fiabilité, de sécurité et de qualité, en font l’un des plus performants en Afrique de l’Ouest. Il offrira une garantie aux futurs clients ou entreprises qui voudraient héberger leurs données critiques dans un environnement sécurisé avec des solutions de dernière génération en matière d’équipement de data center.