Les Chefs d’Etat de la CEDEAO, réunis en session extraordinaire par visioconférence le lundi 27 juillet 2020 se sont planchés sur la situation qui prévaut au Mali.
A l’issue de cette rencontre plusieurs recommandations ont été faites en vue de trouver une solution durable. Entre autre la constitution d’un gouvernement d’union nationale incluant l’opposition et la société civile. Ce gouvernement aura pour mission première de mettre en œuvre les réformes, recommandations et décisions issues du dialogue national inclusif et de traiter les questions de gouvernance. Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont exigé la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée, ainsi que la démission du Président du parlement. Et par la même occasion suggère la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer et situer les responsabilités dans les violences qui ont entraîné des décès et des blessés les 10, 11 et 13 Juillet dernier ainsi que les destructions des biens publics et privés. L’institution a en outre brandit des sanctions contre ceux qui oseraient contrarier le processus de normalisation de la crise au Mali. Et exige que ces mesures soient mises en œuvre d’ici le 31 juillet au plus tard.
Pour finir, les chefs d’État ont lancé un appel au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine et au Conseil de sécurité des Nations Unies enfin d’endosser les décisions adoptées par le sommet extraordinaire pour une sortie de crise au Mali.