Hier comme aujourd’hui, le Togo ne badine pas avec les questions liées à l’épanouissement socioprofessionnel des jeunes. La pluralité des initiatives en vigueur, destinées à améliorer le bien-être de cette couche sociale dynamique et apte à travailler pour un pays prospère, en est une preuve. L’agenda (2020-2025) du chef de l’Etat Faure Gnassingbé et la feuille de route gouvernementale attachent beaucoup de prix à leur autonomisation. Tout au long de 2020, année marquée par la fâcheuse crise sanitaire, les pouvoirs publics n’ont à aucun moment tourné le dos aux jeunes.
Dans le récent bilan annuel du ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, on s’aperçoit que la promotion de la jeunesse a été, une fois encore, la boussole qui a guidé les actions du gouvernement en 2020.
Les chiffres sont assez évocateurs. 52 800 jeunes ont bénéficié des activités socioéducatives ; 04 unités d’infrastructures (dont 02 équipées) ont été réceptionnées. A côté de cela, 8 861 nouveaux jeunes ont renforcé leur employabilité et 19 642 jeunes et femmes ont été formés en entrepreneuriat. Le ministère a alloué 2,7 milliards de francs CFA de crédits aux jeunes entrepreneurs. L’exécution de la mesure présidentielle des 25% de marchés publics destinés aux jeunes et femmes entrepreneurs a permis, sur 75 procédures réservées au niveau du ministère, d’attribuer 71 à la cible, soit un taux d’exécution de 94,67% pour un total de plus de 350 millions de franc.
Conséquemment, la formation des jeunes en entrepreneuriat et l’allocation de microcrédits leur ont permis de créer 7 389 microentreprises. Ceci a engendré 13 863 emplois durables ou directs au profit des jeunes. Par ailleurs, les activités liées aux Travaux à haute intensité de main d’œuvre (Thimo) ont permis de créer 251 554 emplois temporaires pour les jeunes togolais sur tout le territoire. En 2019, plus de 05 milliards de francs de crédits avaient été alloués aux jeunes entrepreneurs ; 200 000 jeunes avaient bénéficié des activités organisées par le département et environ 16 500 emplois durables avaient été engendrés par les microentreprises créées.
Promotion de la jeunesse, un défi quinquennal
Les jeunes togolais représentent 75% de la population et les dirigeants s’évertuent pour leur garantir de meilleures conditions de vie. Ils ont élaboré une politique nationale de la jeunesse pour mieux accentuer les actions en faveur des jeunes dans chaque secteur. Le président de la République a également initié des programmes dédiés à la jeunesse : le Faiej, le Paeij-SP, les programmes d’appui aux jeunes artisans et agriculteurs pour faciliter leur accès aux services financiers, le volontariat national, l’appui à l’embauche, l’engagement communautaire, etc.
Pour le mandat en cours, il a promis de doter chaque région d’un centre d’incubateur de créativité afin d’engager la jeunesse dans une révolution numérique ; créer un statut de zone franche pour les jeunes entrepreneurs ; optimiser l’initiative de réservation des 25% de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs, etc. De 05 milliards de francs CFA en moyenne de 2013 à 2014, les dépenses budgétaires consacrées à l’emploi et l’employabilité des jeunes sont passées à 15 milliards en 2018. Tout évolue au Togo.