Au Togo, les autorités valorisent les produits agricoles locaux afin de voir éclore dans chaque commune, des unités de production et de transformation, créatrices d’emplois et réductrices des pertes post récolte.
Le plan quinquennal du chef de l’Etat accorde une place de choix au développement de l’agriculture en général, à sa mécanisation en passant par la construction d’usines transformatrices. Il est prévu entre autres la modernisation des techniques productives et transformatrices pour les communautés rurales à travers la mise en place des aménagements hydro-agricoles.
L’objectif est d’accompagner la création d’au moins 2 000 entreprises agricoles par an et d’organiser 50 000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits.
Il faut souligner que le pays dispose d’une unité industrielle à Tsévié qui œuvre pour l’acquisition et la transformation du maïs en produits dérivés : farine pour l’alimentation humaine, la semoule/amuse-gueule, son et germe pour l’alimentation des animaux. Il y a aussi Nioto SA qui opère dans la transformation des matières premières oléagineuses. Elle produit et commercialise de l’huile de coton de marque Queens, réalise la trituration à façon des amandes de karité pour la production du beurre. Une autre usine de transformation du soja et de l’arachide en huile et tourteaux est basée à Sokodé (région centrale) avec une capacité de production de 6 000 tonnes par an.