L’Etat togolais veut optimiser les chaînes de valeurs agricoles et tirer davantage profit du secteur, le même qui emploie 65% de la population active, ceci à travers l’installation des usines transformatrices sur le territoire.
En effet, c’est une vision du chef de l’Etat décrite dans son nouvel agenda (2020-2025) et dont les prémices sont déjà perceptibles.
Outre l’usine de transformation de maïs sise à Tsévié et d’autres implantées ici et là, une usine de transformation de manioc pousse à Atakpamé (région des Plateaux). Le projet créera des emplois, contribuera à la valorisation des produits locaux, comme voulu par le Plan national de développement (PND 2018-2022).
La production annuelle du manioc est de 900 000 tonnes au Togo. Chaque année, le pays enregistre environ 400 000 tonnes d’excédents de manioc. La transformation se présente aujourd’hui comme la seule solution fiable pour une bonne conservation.