Soucieux du bien-être des populations surtout les plus vulnérables, les autorités du pays ne lésinent pas sur les moyens pour accompagner cette couche. Les personnes du troisième constituent un héritage pour la communauté.
« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette phrase d’Amadou Hampâté Bâ témoigne à suffisance de la valeur des personnes âgées dans une société et leur rôle indispensable dans le développement de celle-ci.
Eu égard à cela, les autorités construiront au cours des cinq (05) prochaines années des maisons de retraite pour cette couche vulnérable de la population (en fonction de leur âge avancé et de leur mobilité réduite) afin de lui offrir un espace de dialogue, de convivialité et de partage d’informations. L’Institut national d’assurance maladie (Inam) a créé les « Universités du troisième âge » en 2017.
Au-delà de la prise en charge conventionnelle qu’il s’efforce de garantir à ces personnes, il leur permet grâce à ce cadre, de se réunir, d’échanger et de trouver des solutions idoines aux difficultés qu’elles rencontrent et qui sont le plus souvent liées à leur solitude, à l’abandon de leur famille et de leurs petits-enfants, au manque de solidarité entre elles et la nouvelle génération, etc.
Réduire coûte que coûte la vulnérabilité des personnes âgées.
Pour y parvenir, il est prévu pour elles une offre de services spécifiques. Le pays intensifiera leur accès aux services sociaux de base et de qualité ; étendra les mécanismes de filets sociaux aux séniors pour répondre à la problématique de leur responsabilisation dans le développement de leurs communautés, au renforcement de leur accès aux infrastructures de base et à une couverture sociale minimum.
Par ailleurs, le gouvernement renforcera la prise en charge de la couverture maladie des personnes du troisième âge afin de les mettre à l’abri de la précarité et leur permettre de jouer sereinement leur rôle au sein de la société.