La production agricole toujours en hausse au Togo, malgré la crise sanitaire qui secoue le monde entier. Au titre de la campagne 2019-2020, elle est estimée à 1,3 million de tonnes, soit 7% de plus que la moyenne quinquennale.
Au Togo, l’agriculture résiste bien à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Pour preuve, l’augmentation de la production céréalière. Malgré la crise sanitaire qui secoue les différents secteurs d’activités, les producteurs nationaux ne baissent pas d’ardeur et la production agricole ne régresse pas. Au titre de la campagne 2019-2020, elle est estimée à 1,3 million de tonnes, soit 7% de plus que la moyenne quinquennale. Les productions céréalières du Togo sont excellentes en cette année 2020. Cette performance remarquable est le fruit des pluies favorables ainsi qu’une fourniture suffisante des intrants et des équipements agricoles par l’Etat aux travailleurs.
L’Etat a pris des mesures idoines pour mettre le secteur à l’abri du danger. Les acteurs ont bénéficié des subventions financières et matérielles à travers des projets en l’occurrence le Plan de riposte agricole (Pra covid-19). Les pouvoirs publics ont appuyé les producteurs en leur fournissant des semences améliorées, des engrais, des produits phytosanitaires ainsi que des services de mécanisation agricole grâce à un système de crédit à taux zéro qui s’est matérialisé par la plateforme “Yolim”.
Les précipitations supérieures à la moyenne dans la plupart des régions, depuis mars, ont également joué en faveur du Togo. C’est ce qui a favorisé la germination et le développement des cultures. Elles ont aussi permis de démarrer les cultures en temps opportun, surtout dans le nord du pays. L’ensemble de ces conditions naturelles favorables à la production agricole, la contribution de l’Etat et du secteur privé sont les éléments qui ont engendré cette hausse de la production céréalière.
Avec cette nouvelle performance, la sécurité alimentaire sera garantie malgré l’impact négatif des mesures restrictives anti-covid-19 sur les chaînes de valeurs agricoles. Aujourd’hui, la disponibilité alimentaire peut satisfaire la demande sur le plan national ; les marchés sont ouverts et le gouvernement met tout en œuvre pour garantir la stabilité des prix. Les importations devraient diminuer au cours des prochaines années si le pays maintient son rythme de production et réussit sa campagne de promotion de la consommation locale. Le pays célèbre en ce mois d’octobre le « mois du consommer local ». L’initiative se veut promotrice de la production, valorisation et consommation des produits locaux.