La préservation de la paix et la sécurité à tous égards est le premier grand point des objectifs quinquennaux du chef de l’Etat togolais. Celui-ci veut créer, peu importe le prix, les conditions nécessaires pour un pays sûr, stable et dans lequel le danger ne planerait pas constamment sur les populations.
Au premier semestre de 2020, il a été enregistré 2 627 accidents routiers pour 241 décès et 3 734 blessés. Plus de deux tiers de ces décès (164) ont été occasionnés par des accidents impliquant les engins à deux roues. Cet inquiétant constat a motivé les pouvoirs publics à mettre en place une stratégie appropriée pour résorber progressivement le fléau.
La politique nationale de sécurité routière a été approuvée en Conseil des ministres, mercredi 18 novembre 2020. C’est une initiative d’envergure destinée à renforcer la sécurité sur les routes togolaises, réduire d’au moins 50% les accidents et la mortalité consécutive.
Elle repose sur 05 piliers que sont le management, les infrastructures, la qualité des véhicules, les usagers et les secours, autour desquels un plan d’actions prioritaires est élaboré. Sur 02 ans représentant la phase d’urgence, plus de 03 milliards de francs CFA seront réunis pour mettre en œuvre la politique. L’un des résultats escomptés est le renforcement des dispositifs de surveillance et de contrôle avec une amélioration de la prestation des services en charge de la sécurité routière.
Justement, lae pays aménagera 10 000 km de pistes rurales chaque année. Le Togo procédera par an à l’entretien manuel de 7 020 km du réseau de pistes rurales existant et à l’entretien mécanisé de 2 808 km des pistes rurales prioritaires, des travaux qui coûteront 90 milliards de francs CFA.
Ce n’est pas tout, les autorités prévoient 1 000 milliards pour construire 4 000 km de pistes rurales et 400 km de routes d’ici 2025. Entre 2016 et 2018, 2 577 km de pistes rurales ont été aménagées et 502,8 km de routes bitumées ont été réhabilitées. Nul doute qu’il y a une réelle politique de développement des infrastructures routières au Togo.
Elles sont les premières marches vers l’émergence. La stratégie de développement (2020-2025) du Togo y attache du prix. Il est prévu le renforcement de la sécurité de l’écosystème digital et des dispositifs pour faire face aux nouvelles menaces ; la consolidation du professionnalisme des forces de défense et de sécurité ; l’optimisation des mesures sécuritaires aux larges des côtes pour lutter contre la piraterie maritime ; le développement accru d’une vigilance citoyenne, des relations harmonieuses et de confiance entre les populations et les forces de défense et de sécurité, etc.