Les parlementaires togolais ont examiné ce lundi le projet de loi adopté par le gouvernement portant sur l’autorisation d’ouverture du capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).
Le gouvernement togolais ouvre le capital de la nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) au privé. Ceci dans le but de l’augmentation substantielle du revenu des coton-culteurs dans trois ans, l’amélioration du rendement de la production de 600 kg par hectare cette année pour atteindre un niveau de performance d’au moins 900 à 1000 kg par hectare sur le court terme, avec le développement de la culture attelé et de noyau d’élevage, en association avec d’autres spéculations telles que le soja et les cultures maraîchères au profit des producteurs vulnérables. Aussi le renforcement du parc industriel et l’implication de la réhabilitation des pistes rurales cotonnières pour améliorer la collecte du coton graine et participer également au désenclavement des zones de production agricole. Le niveau de capital actuel, s’élève à 2milliards de francs CFA détenus à 60% par l’Etat et 40% par les actionnaires.
Selon les informations, soulignons qu’à l’issu des travaux préalables entrant dans le processus de cette ouverture notamment, les rencontres de restitution, il ressort que tous les acteurs ont marqué leur accord pour l’entrée d’un partenaire stratégique notamment le groupe OLAM au sein de la filière pour induire un développement substantiel et durable.
Cette session des parlementaires a vue la participation des représentants du gouvernement notamment le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, du ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Koutéra Bataka et Christian Trimua en charge des relations avec les institutions de la république.
A en croire le rapport des députés « la cession de la participation de l’Etat dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) ne répond nécessairement ni à un souci d’amélioration de la trésorerie de l’Etat, ni à un besoin de correction d’une quelconque mauvaise performance financière de la NSCT. Plutôt, elle s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement de modernisation de filière cotonnière au Togo par la création d’une chaîne de valeurs allant de la production jusqu’à la transformation en produits finis ou entre autres ».
Selon les informations, c’est le groupe singapourien OLAM qui va racheter les parts de l’Etat togolais (60%) dans le capital social de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Les 40% des parts restantes appartiennent déjà à la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC).
Rappelons que, OLAM International est une entreprise singapourienne de négoce et de courtage de denrées alimentaires. Son siège est situé à Singapour, le groupe est contrôlé par le fonds souverain singapourien Temasek Holdings. Ses activités s’étendent sur les cinq continents, et particulièrement en Afrique. Il est notamment très présent dans le cacao, le café, le coton et l’huile de palme.