La semaine dernière, la FTF a dévoilé à son siège à Lomé le chronogramme de ses activités comptant pour la saison 2019-2020. Lequel chronogramme a priori est beau et bien conçu. Toutes les catégories (homme et dame) sont prises en compte par cet agenda qui va débuter par la mise à jour du championnat féminin. Une compétition ayant connu deux interruptions. La troisième et dernière phase selon la fédération débutera le dimanche 14 juillet prochain dans les deux zones (Nord et Sud).
Sommairement on peut retenir que les joueurs de la première division reprendront service le 15 septembre tandis que ceux la deuxième et troisième divisions végèteront dans le chômage technique jusqu’au 8 décembre. Ce qui sous entend que ces joueurs ne toucheront leur premier salaire de la saison qu’en janvier 2020. Ce qui pèsera sur les joueurs qui ont des enfants qui ne pourront pas bien fêter les fêtes de fin d’année.
Comment les clubs qui prendront part aux différentes compétitions seront traités dans cette nouvelle saison? A quelle hauteur la fédération soutiendra – t – elle ces clubs? Quel sort sera réservé aux fauteurs de trouble que l’on rencontrerait cette année? Des tas de questions qui restent sans réponses jusqu’alors.
Les coupes du Togo et de l’indépendance sont aussi programmées ainsi que des journées FIFA. C’est vrai que depuis trois ans le Togo dispute toutes les journées FIFA même si ces journées n’apportent rien de probant au pays.
Sous qui les Eperviers participeront – ils à ces journées? Visiblement ce sera sous cet entraineur businessman du nom de Claude Marie François Le Roy avec qui le Togo a dégringolé au 126è rang du classement FIFA du 09 avril dernier. Un sélectionneur décrié, vomi, désavoué par le public sportif togolais. Un sélectionneur à cause duquel le public sportif a commencé par bouder les activités de la sélection.
Pour une sérénité dans le nid fissuré des Eperviers et pour le bonheur des amoureux du football togolais, il faudrait que la fédération prenne sa responsabilité et prendre une décision ferme en renvoyant tout simplement ce monsieur à la tête de l’équipe nationale du Togo. Les togolais sont prêts à contribuer à purger tout ce que le renvoi de ce commerçant coûterait au pays.
Monsieur Guy Akpovy, patron de la FTF, actuellement en Egypte est parfaitement au courant de ce qui s’est passé après l’élimination des Pharaons d’Egypte par les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud. Le technicien mexicain Javier Aguirre, entraineur de l’Egypte est tout simplement viré par le président de la fédération, Hani Abou Rida qui ensuite rendit le tablier. Le cas d’Alain Jean Giresse, sélectionneur tunisien aussi est patent. Lui qui est assis sur une chaise éjectable dû à la prestation non convaincante des Aigles du Carthage. Une prestation qui a coûté au préparateur mental de la sélection tunisienne, David Le Goff, limogé en pleine compétition. Bien d’autres entraineurs encore ont été remerciés le lendemain de l’élimination de leurs équipes. Claude aussi est là en Egypte et est au parfum de tout cela.
Claude Le Roy pèse – t – il plus que Aguirre, Giresse ou Le Goff et les autres qui eux ont du moins réussi à qualifier leurs équipes pour cette 32è CAN à 24 équipes? Que des responsabilités se prennent au temps opportun pour le bien du football au Togo.
A bon entendeur, salut!
Donatien ZIGGAH