Le Représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) Georges Bohoussou est en fin de mission au Togo après trois années. Il est allé faire ses adieux ce mardi 2 février 2021 au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la coopération entre le Togo et la Banque africaine de développement et les perspectives d’avenir. M. Bohoussou a saisi l’occasion pour louer et magnifier la clairvoyance de la vision du Président de la République qui a réussi à faire du Togo, une destination prisée et préférée des bailleurs de fonds.
”Ce qui m’a le plus marqué, c’est la disponibilité des autorités du Togo, avec Mme le Premier Ministre, qui était avant au développement à la base, nous avons suivi de main de maître le projet PAIEJ-SP, nous étions tout le temps sur le terrain, elle était toujours là. Les autres ministres aussi.”, a-t-il confié.
L’engagement du portefeuille actuel de la BAD est de 265 milliards de FCFA avec le Togo.
L’institution financière africaine compte continuer sur cette lancée. Au Togo, la BAD compte une douzaine de projets en cours et intervient dans les domaines du renforcement du cadre institutionnel et du développement économique à travers le financement des projets dans les secteurs de la gouvernance, du social, du secteur agricole, de l’énergie (avec l’appui à la politique d’électrification nationale portée par le gouvernement), de l’eau et de l’assainissement, de la protection de l’environnement avec le projet PASIET, ou encore des transports.
En août 2020, la BAD a appuyé le Togo à hauteur de 782 millions de francs CFA, en vue de mettre en œuvre le Projet d’appui aux investissements Agricoles des jeunes (PAIAJ). D’une durée de deux ans, cette initiative vise à terme à renforcer les capacités des jeunes défavorisés, pour faciliter leur inclusion dans le tissu économique et social du Togo.
Le PAIAJ veut faciliter l’insertion d’environ 620 jeunes femmes et hommes défavorisés (dont le tiers composé de femmes dans les maillons des chaines de valeurs agricoles) ; et l’accès au financement à 530 entreprises des jeunes défavorisés, appuyés par l’accompagnement financier de leurs entreprises (dont 30% de femmes).