La commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale a procédé ce mardi 22 septembre 2020 aux discussions sur le débat d’orientation budgétaire 2021-2023, conformément aux dispositions de la loi organique n°2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances (LOLF), notamment en son article 52.
Les travaux ont été dirigés par l’honorable Mawoussi Djossou Semodji, Président de ladite commission. Le débat d’orientation budgétaire tenu ce mardi 22 septembre à l’Assemblée Nationale est organisé en prélude au projet de budget qui sera déposé par le gouvernement sur la table des députés. Au cours des travaux d’orientation budgétaire, les parlementaires ont échangé sur l’évolution de la situation économique du pays sur les trois prochaines années et ont planché sur les priorités du projet de budget gestion 2021.
Il était question également de faire le bilan à mi-parcours de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie et sur les finances publiques. « Pour la deuxième année consécutive, l’institution parlementaire s’honore de débattre de l’évolution de la situation financière de notre pays sur les trois prochaines années. Cette formalité substantielle, dès l’ouverture de cette session permettra à l’Assemblée nationale de disposer du temps de réflexion nécessaire pour délibérer sur le projet de budget qui sera déposé par le Gouvernement. Cette opportunité nous permettra d’analyser dans une perspective constructive et participative les engagements pluriannuels envisagés ainsi que la structure et la gestion de la dette bien avant le vote du budget. Nous pourrons aussi examiner le positionnement des dépenses publiques fin d’envisager les ajustements nécessaires pour maintenir le cap des grandes priorités de développement » a indiqué la Présidente de l’Assemblée nationale Yawa Djigbodi TSEGAN.
Le débat d’orientation budgétaire de cette année se déroule dans un contexte marqué fondamentalement par l’impact néfaste de la pandémie de la COVID 19 sur l’économie mondiale. Les échanges ont porté aussi sur l’examen du positionnement des dépenses publiques afin d’envisager les ajustements nécessaires pour maintenir le cap des grandes priorités de développement. La meilleure adaptation des axes prioritaires du Plan National de Développement 2018-2022 était également au centre des débats en commission.