Pour lutter contre la contrebande et l’insécurité transfrontaliěre, le Nigeria a fermé ses frontières avec ses pays voisins dont le Bénin. Cette mesure impopulaire qui va à l’encontre des traités et accords de libre échange entre les États, mérite d’être examiné par l’ensemble des Chefs d’Etats de l’Union Africaine pour ne pas sombrer dans la réciprocité des Etats d’un même espace communautaire.
Les conséquences de cette fermeture de frontières se jouent amèrement sur le territoire togolais avec la pénurie de l’or noir dans la plupart des stations services au Togo.
Les frontières Nigerianes sont fermées à la contrebande mais ouvertes aux transactions régulières.
L’Etat qui a le monopole de distribution des produits pétroliers au Togo devrait normalement continuer par desservir l’ensemble de la population et même disposer d’une réserve de régulation.
Aussitôt les frontières Nigerianes fermées avec le Bénin, que l’or noir commence par manquer dans notre pays. Plusieurs points de distribution sont en rupture. Le carburant de rue communément qualifié de contrebande se vend plus cher. L’indice de variation passe de 100frs à plus de 200frs base 100.
En observant cette situation, le grand économiste monétaire NADIM KHALIF vient à déduire que les sociétés distributrices en rupture seraient 《ravitaillées par la fraude jusqu’ici et elles ont été surprises par ce manque subit de ravitaillement illicite》. Fin de citation
On a pas besoin d’être chimiste ou algorithmiste pour comprendre cette pénurie subite dans la plupart des stations services.
Si les gros poissons sont coupables d’évasions fiscales, pourquoi doit on continuer par ouvrir le feu ou faire prisonniers de petits contrebandiers qui ne demandent qu’à survivre ?
Il est grand temps de repenser le secteur pétrolier au Togo en choisissant de formaliser progressivement et sans violence tous les opérateurs dans ce secteur.
Yawo Klousseh
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