Les mesures de restrictions notamment l’instauration du couvre-feu et le bouclage de certaines villes du pays ont été levée par le gouvernement depuis le 08 Juin dernier afin de permettre à la population de reprendre leurs activés. Les petits commerces ont repris au Togo avec une lenteur.
Le gouvernement togolais dans le souci de protéger la population contre la propagation du virus de COVID-19 a pris des mesures de restrictions entre autre l’instauration du couvre-feu et le bouclage de certaines villes du pays occasionnant ainsi un réaménagement des heures de travail dans l’administration public, le respect de la distanciation sociale. Ces mesures ont occasionnées un ralentissement des activités socio-économiques dans le pays. Cette crise sanitaire qui a embrassé le monde entier a paralysé tous les secteurs d’activités mettant à terre l’économie mondiale. L’Etat togolais a décidé de lever les mesures de restrictions le 08 juin dernier, conscient de l’impact économique que cette crise a sur l’économie du pays.
Au Togo après la levée du couvre-feu et le bouclage des villes, les activités économiques ont repris mais avec une lenteur. Près d’un mois de l’allègement des mesures de restrictions avec l’obligation de port de masque dans les lieux publics et le respect de la distanciation sociale, les populations sont conscientes aujourd’hui qu’il faut vivre avec le virus tout en suivant à la lettre les recommandations des autorités du pays.
Les petits commerces ont repris timidement. Une revendeuse de nourriture nous confie qu’elle a diminué la quantité de nourriture qu’elle a l’habitude de préparer pour cause de mévente. Cette mévente qui selon elle est l’une des conséquences de la psychose créée par la pandémie au sein de la population.
« Maintenant j’arrive à vendre par rapport au moment où la crise était annoncé et que les villes étaient bouclées. Les gens ont la peur au ventre de manger dans les bars, restaurants par au risque de contracter le virus. Mais quand ils ont appris qu’on doit à présent apprendre à vivre avec le virus, nous aussi on arrive à vendre. Sans vous mentir ce n’est pas le chiffre d’affaire que nous faisons avant l’arrivée de cette maladie. Nous prions Dieu que ce mal disparaisse pour que tout redevient normal » a affirmé Da Amah, une revendeuse de nourriture à Djagblé.
« Nos produits deviennent de plus en plus chers sur le marché compliquant ainsi notre activité, cela est une conséquence de la fermeture des frontière puisque nos produits viennent en majeur parti de l’extérieur » a indiqué Jean, menuisier aluminium.