L’augmentation exponentielle des services offerts par les administrations et le silence coupable de la société civile Togolaise ne contribuent pas à créer un climat favorable à la stabilité économique dans notre pays.
L’année 2019 en cours a deja connu l’augmentation des prix sur le pain, l’électricité, l’eau, les lubrifiants de total, les cliniques privées, taxe sur véhicule importé, l’annonce de la taxe d’habitation et l’organisation des élections locales.
Il faut doter les communes de budget de fonctionnement. Chaque commune doit pouvoir « saigner » ses habitants pour trouver les fonds nécessaires. Les entreprises vont payer chèrement sur les plaques et panneaux publicitaires, les impôts jusqu’au petit commerce, les tickets et taxes diverses, tout ceci face à une population qui peine à joindre les deux bouts. Le fossé entre minorité dite pilleuse et la majorité va se creuser davantage.
Les agents municipaux se transformeront en « ablodé sodja » et réclameront les taxes avec fureur. Le service des impôts s’accompagnera comme toujours de policier pour fermer les entreprises, les huissiers pourront être mise à contribution pour récupérer les sommes dues par la population aux services municipaux etc.
Dans l’incapacité de faire face à la multiplicité des taxes, beaucoup d’entreprises fermeront, nombreux compatriotes partiront en exil volontaire dans les pays voisins.
Seuls ceux qui reçoivent des aides de parents de l’étranger pourront tenir et pour combien de temps ? À suivre
Yawo KLOUSSE
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