La politique de développement à la base, née de la vision prospective du chef de l’Etat togolais qui s’appuie sur la participation, la responsabilisation et l’autonomisation des populations, a acculé la pauvreté au fil des années. Aujourd’hui, l’ambition des autorités est d’assurer durablement à l’horizon 2030, un accès universel de toutes les communautés et organisations à la base au minimum vital commun. Bien entendu, le ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes a un rôle ô combien primordial à jouer. Depuis des années, il améliore remarquablement les conditions de vie des populations et met le pays sur la voie de l’émergence.
Grâce aux programmes, projets, initiatives, moyens d’actions de cette institution et tout le soutien gouvernemental dont il bénéficie, l’alimentation et la nutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, à l’hygiène, à l’énergie électrique et aux services financiers, le développement de la capacité des populations à générer de la richesse, le désenclavement des localités sont constamment améliorés.
Un Groupement d’intérêt économique (GIE) englobe plusieurs entreprises du même secteur avec des activités ou projets similaires. Tout en préservant leur indépendance, l’avantage est qu’elles peuvent s’entraider, partager le matériel, les connaissances et d’autres ressources nécessaires à leur développement. En matière d’amélioration du cadre et des conditions de vie des communautés à la base, 467 GIE ont été financés en 2020 par le ministère précité, soit 100% de la cible.
En outre, les capacités de 1 350 groupements (125% de la cible) et 2 357 Comités de développement à la base (CDB) ont été renforcées, ce qui a permis à 194 communautés de disposer chacune d’un plan d’actions, soit un taux d’actions de 100%. Par ailleurs, 36 fédérations de groupements ont été appuyées (100% de la cible). Tout au long de l’année, 25 milliards de francs CFA ont été mobilisés par le ministère pour concrétiser ces différentes actions.
Le Projet de soutien aux activités économiques des groupements et projet de développement des plantes à racines et tubercules (PSAEG/PRT) est une initiative gouvernementale qui élimine le chômage, relève le niveau de vie des habitants et réduit la pauvreté. Il améliore les revenus des membres des groupements ou coopératives, facilite leur accès aux microcrédits de proximité adaptés, développe des emplois ruraux, etc. Par exemple, vers la fin du mois d’octobre 2020, les 27 membres du groupement villageois d’épargne et de crédit “Havilonlon” de Hampou (Bas-Mono) ont achevé leur premier cycle de 52 semaines de cotisation dans le cadre du projet. Avec l’aide de l’Anadeb, ils ont mobilisé 778 225 francs CFA pour développer leurs activités génératrices de revenus. D’autres groupements bénéficient du même soutien dans d’autres régions et s’épanouissent.