L’Organisation Interafricaine de Café (OIAC) a signé le mardi 30 août 2022, à Abidjan en Côte d’Ivoire, un accord-cadre avec l’Université Félix Houphouet Boigny (UFHB) pour la promotion de la consommation du café auprès des étudiants sur le campus.
Inculquer la culture de consommation du café aux jeunes étudiants et les former sur la gestion des kiosques à café dans les pays africains producteurs de café, tel est le but visé par l’accord-cadre signé entre l’Organisation Interafricaine de Café (OIAC) et l’Université Félix Houphouet Boigny (UFHB).
A travers, cet accord-cadre plusieurs activités sont prévus notamment l’organisation du premier festival de café en Côte d’Ivoire, la mise en place de kiosques à café au sein de l’Université Félix Houphouet Boigny (UFHB), la promotion des produits issus de la transformation du café en Côte d’Ivoire, en lien avec les torréfacteurs locaux, la formation et le coaching des étudiants de l’UFHB et tout autre domaine défini d’accord partie.
Evalué à des revenus estimés à 466 milliards de dollars en 2021, le café reste une culture importante puisqu’il est le deuxième produit le plus échangé au monde après le pétrole.
L’Afrique est le berceau du café Arabica et Robusta et est le deuxième plus grand continent au monde où le plus grand nombre de pays cultivent du café. Le continent africain compte actuellement la population la plus jeune du monde avec environ 70% de 1,3 milliard de moins de 35 ans. Malheureusement, l’industrie africaine du café reçoit moins de 5% de la valeur mondiale totale et est toujours confrontée à de nombreux défis insolubles.
A en croire Solomon Rutega, Secrétaire général de l’Organisation Interafricaine de Café (OIAC), la vision de l’organisation repose sur la conviction que l’Afrique doit exploiter pleinement les opportunités existantes dans la transformation de la chaîne de valeur du café africain. Pour se faire l’OIAC estime que l’Afrique doit se concentrer à la fois sur les marchés nationaux et régionaux, en promouvant la demande intérieure et donc la consommation, ce qui pourrait contribuer à promouvoir une croissance à long terme propulsée par le café dans les Etats Membres de l’OIAC.
C’est dans cette optique que l’OIAC a développé l’initiative appelée ‘’DACBA’’ (Drink African Coffee Build Africa) (Boire le Café Africain Construit l’Afrique / BOCA) qui sera mise en œuvre dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf).
« L’implémentation de cette initiative devrait stimuler la consommation intérieure de café et améliorer les revenus et les moyens de subsistance des producteurs africains de café. Cette initiative a été expérimenté dans certains Etats Membres et devrait être déployée dans d’autres Etats Membres actifs » a déclaré Solomon Rutega, SG de l’OIAC.
Il a par ailleurs estimé le désir que cet accord puisse apporter une contribution significative dans la culture de la consommation de café chez les jeunes et d’autres communautés.
Et d’ajouter que « Nous croyons aussi que cela créera des opportunités d’emploi pour les jeunes désireux de s’aventurer dans l’économie du café (par l’entrepreneuriat), améliorant ainsi leurs moyens de subsistance et ceux des producteurs de café ».
Au Togo, à travers le comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC) dont Enselme Gouthon est le Secrétaire Exécutif s’est engagé à la promotion de la consommation de café respectivement en marge de la fête traditionnelle evala en juillet 2022 et la course des automobiles (grand tour de Lomé) les 20 et 21 août 2022.
L’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) a été créée le 7 décembre 1960, par 11 Chefs d’Etats et de Gouvernements africains. L’objectif principal de l’OIAC à sa création était d’étudier les problèmes liés au café africain, en particulier sa production, sa transformation et sa commercialisation en vue d’assurer l’amélioration de la production, l’accès au marché et des prix rémunérateurs, la promotion de la consommation de café et la création de la demande qui élargiraient le marché de ces cafés.
L’Organisation devrait également jouer un rôle important de plaidoyer en faveur des Etats Membres dans les instances internationales, afin de défendre les intérêts du café africain. Actuellement, nous avons 25 pays producteurs de café avec environ 53 pour cent des populations rurales impliquées dans la culture du café.
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