Le développement économique d’un pays passe par la transformation des sociétés, l’intensification de la prospérité sans oublier de favoriser l’épanouissement des populations. A ce stade, les richesses économiques profitent même au plus démunis. Pour y parvenir, le Togo a lancé des projets dont la plupart se retrouvent dans le Plan national de développement (PND), un véritable outil pour booster le développement socioéconomique avec une forte mobilisation du secteur privé dans l’agriculture, l’éducation, les infrastructures, l’énergie etc. De fait, le privé occupe une place de choix dans les politiques de l’Etat, destinées à encourager l’investissement des partenaires privés.
Les partenaires privés sont attirés par le Togo et son paysage des affaires. En amont, la Chambre du commerce et des industries du Togo (CCIT) a incité les banques togolaises à apporter leur soutien aux jeunes entrepreneurs nationaux. Elle a également invité les PME/PMI à solliciter l’aide du Fonds de solidarité africain (FSA) qui a octroyé plus de 383 milliards de francs CFA de garantie au secteur privé africain dont 38 milliards au Togo.
Au Togo, l’agriculture occupe 60% de la population active et participe à 40% au PIB. L’exécutif togolais a adopté en 2019 un décret créant un cadre approprié et incitatif, favorable à la mobilisation des investissements du secteur privé pour le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa). Les résultats enregistrés après les six (06) mois de la phase pilote et l’intérêt suscités par le mécanisme ont permis aux autorités d’envisager un montage institutionnel centré sur un modèle de partenariat public-privé.
