Depuis un certain temps, le Cimetière de Bè-Kpota, situé dans la commune de Golfe 1, à Lomé, attire l’attention en raison d’une décision sans précédent qui prendra effet à partir du 2 septembre 2023. En effet, la municipalité de Golfe 1 a annoncé que le cimetière ne pourra plus accueillir de nouvelles inhumations à compter de cette date. Cette mesure radicale découle de la surpopulation de ce lieu de repos éternel, qui est devenu le choix privilégié pour les enterrements dans la ville.
Joseph Gomado, maire de la commune Golfe 1, a exprimé sa préoccupation face à cette situation préoccupante. Il a observé que le cimetière municipal de Bè-Kpota, dédié aux sépultures, a atteint sa capacité maximale. La disponibilité d’emplacements pour aménager de nouvelles tombes est désormais nulle. Par conséquent, à compter du 2 septembre 2023, le cimetière de Bè-Kpota cessera d’accepter de nouveaux corps pour inhumation, comme l’a officiellement annoncé le maire.
« Il m’a été donné de constater que le cimetière municipal de Bè-Kpota qui accueille les corps pour inhumation est saturé. À ce jour, il n’existe plus de places pour aménager des tombes. Par conséquent, le cimetière municipal de Bè-Kpota ne sera plus en mesure d’accueillir de nouveaux corps pour inhumation à compter du samedi 02 septembre 2023 », a-t-il indiqué dans son communiqué.
Face à cette restriction inédite, le Conseil municipal de la commune en appelle à la compréhension de la population et encourage les familles endeuillées à se tourner vers d’autres lieux de sépulture dans le Grand Lomé. Une transition nécessaire pour faire face à la situation critique que connaît actuellement le cimetière de Bè-Kpota.
Pour rappel, le Cimetière de Bè-Kpota, qui a longtemps servi de lieu de dernière demeure pour de nombreux résidents de Lomé, fera face à une période de cessation des inhumations à partir du 2 septembre 2023. Cette décision, motivée par la saturation inquiétante de l’espace, mettra en lumière l’importance cruciale de la planification urbaine et de la gestion des lieux de sépulture dans la capitale togolaise. Alors que les familles endeuillées devront se tourner vers d’autres cimetières, il est essentiel que des mesures futures soient prises pour éviter une telle situation et pour garantir des arrangements funéraires dignes pour tous.
Dieudonné A.
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