Le Tramadol est un antidouleur, proche de la codéine et de la morphine, généralement prescrit en cas de forte douleur ou après une opération. Malheureusement cet antidouleur est consommé en Afrique surtout au Togo par certaines personnes qui ne mesurent pas le risque qu’ils encourent en le consommant sans prescription médical.
Selon les chercheurs, cet antidouleur est réputé pour augmenter la capacité de résistance à l’effort physique. C’est un produit qui permet d’ignorer la douleur, de travailler plus longtemps, et est considéré comme un produit ‘bon’ pour le corps, entre guillemets. Ce produit est associé, chez un certain nombre de personnes, à un médicament, à des images de force et de vigueur.
En Afrique de l’ouest ce produit est autorité jusqu’à 50 milligrammes en termes de dosage et est vendu dans une pharmacie légalement implanté. Fort est de constaté qu’on trouve au bord de la route, chez les bonnes dames du tramadol entre 200 et 250 milligrammes donc illégal au niveau du dosage.
Les experts considèrent que l’addiction au Tramadol peut également engendrer des troubles de la personnalité, des hallucinations ou des crises d’épilepsie.
En Afrique de l’Ouest ce produit est peu coûteux donc disponible en grandes quantités dans plusieurs pays notamment, le Bénin, le Ghana, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. Les autorités de ces pays effectuent des opérations de saisie ces dernières années afin de protéger les populations. Il est primordial de sensibiliser les populations sur les risques de l’automédication et surtout la prise du Tramadol.