Dans l’optique de respecter à la lettre la décision du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé qu’est de réserver un quota de 25% de marchés publics exclusivement aux jeunes et femmes entrepreneurs, des initiatives ont été multipliées ici et là. Ainsi, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) en collaboration avec la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) et le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ) renoue avec les séries de formation. Des sessions de formation des jeunes et femmes entrepreneurs sur les marchés publics pour le compte de l’année 2022.
Axé autour du thème : « Environnement des marchés publics et préparation des offres », ces sessions de formation permettront aux participants de disposer de connaissances requises pour prendre part efficacement aux appels d’offres.
Parmi les multitudes des difficultés relevées l’on note la faible proportion des jeunes et femmes qui sont attributaires de marchés publics, des accusations de fraude qui entachent certaines procédures mais également l’incapacité d’un certain nombre encore trop important de ces jeunes et femmes entrepreneurs à intégrer le tissu économique. Pour remédier à cette situation déplorable, les responsables de l’ARMP ont décidé de renouer avec les sessions de formation qui se dérouleront respectivement à Kara, à Atakpamé et à Lomé.
Plusieurs thématiques seront abordés notamment le cadre de gestion des marchés publics au Togo ; les droits et obligations des opérateurs économiques ; la veille commerciale en marchés publics ; les techniques d’analyse de la demande des autorités contractantes ; et la pratique de montage d’une offre concurrentielle.
« Le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour soutenir cette frange d’opérateurs économiques, à travers diverses innovations et facilités destinées à faciliter l’application de cette mesure, notamment la création d’un guichet unique pour alléger les démarches d’obtention des pièces administratives à Lomé, Atakpamé et à Kara, l’assouplissement des conditions de participation aux marchés réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs, mais aussi la disponibilité de certaines institutions comme le FAIEJ, l’ANPGF à accompagner financièrement les entreprises de jeunes et femme », a indiqué Aftar Touré Morou, directeur général par intérim de l’ARMP.
A l’issue de ces sessions de formation, les participant seront capables d’indiquer les sources et les stratégies d’accès aux informations relatives aux marchés publics, ainsi que les droits et devoirs des acteurs privés de la commande publique ; de définir les conditions d’éligibilité et de participation aux appels à concurrence ; d’analyser les besoins exprimés dans les dossiers d’appel à concurrence ; d’identifier et d’apprécier les critères d’attribution des marchés publics ; et d’identifier et d’appliquer les obligations contractuelles essentielles des marchés publics, etc.
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