Dans l’optique de s’assurer de la disponibilité des articles scolaires et la stabilité des prix sur le marché, une rencontre d’échange s’est tenue le jeudi 07 septembre dernier à Lomé, entre le ministère en charge du commerce et les importateurs et distributeurs des articles scolaires.
A quelques jours de la rentrée scolaire 2023-2024, le grand souci des parents, c’est de pouvoir bien préparer la rentrée des classes pour leurs enfants. Ainsi ces derniers se bousculent pour payer les fournitures à leurs enfants.
C’est justement la période que choisissent certains revendeurs de mauvaises intentions pour augmenter le prix des articles scolaires. Pour s’assurer de la franchise des prix, une rencontre s’est tenue à Lomé entre les acteurs impliqués dans la commercialisation de ces articles.
« La rentrée scolaire arrive dans quelques jours et il faut qu’on échange pour être sûr que nos enfants auront des fournitures scolaires pour faire une bonne rentrée. Le gouvernement note avec satisfaction que les articles scolaires sont disponibles ainsi que les prix qui sont stables comparativement à l’année passée où ils sont un peu élevés. Nous tenons à vous remercier pour vos différents efforts », a indiqué Kodjo Adedze.
La spéculation des prix est généralement constatée chez les détaillants. Face à cette situation, le ministre en charge du commerce a donné des instructions pour que des contrôles soient régulièrement faits sur le terrain.
« La spéculation est formellement interdite dans les textes qui réglementent le commerce. C’est pourquoi dès lundi, nous ferons le nécessaire sur toute l’étendue du territoire national pour nous assurer que les prix communiqués par les différents importateurs sont respectés sur le terrain. Par exemple, l’année dernière un paquet de 100 pages a été vendu à 1 500 FCFA alors que cette année c’est entre 1 200 et 1 300 FCFA en fonction de la qualité des cahiers. C’est ce qui fait que le prix d’un cahier de 100 pages varie aujourd’hui entre 100 et 150 FCFA », a laissé entendre Talime Abe, le directeur général du commerce.
Les importateurs ont salué la démarche du ministère en charge du commerce. Ils ont profité de l’occasion pour faire part au ministre Adedze d’une préoccupation au niveau de la compagnie maritime et qui pourraient retarder l’entrée de nouveaux stocks de cahiers.
Un problème qu’il a pris à bras ouvert et a promis de solutionner rapidement pour éviter des pénuries sur le marché.
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