(TOGODAILYNEWS)- Le ministère des Enseignements primaire et secondaire a récemment lancé un numéro vert dédié à la signalisation des cas de harcèlement au sein des établissements scolaires, avec un accent particulier sur la protection des jeunes filles. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre le harcèlement sexuel, renforcé par la loi adoptée il y a deux ans.
Parmi les nombreuses formes de harcèlement, les « notes sexuellement transmissibles » représentent une problématique particulièrement inquiétante. Cette expression désigne des situations où des enseignants, abusant de leur autorité, proposent de meilleures notes en échange de faveurs sexuelles. Ce type de chantage est non seulement immorale, mais il va à l’encontre de la mission éducative des enseignants et des valeurs d’éthique que l’Éducation nationale souhaite véhiculer. Les jeunes filles qui refusent de céder à ces pressions sont souvent victimes de représailles, subissant des baisses de notes injustifiées qui impactent leur parcours scolaire et leur bien-être psychologique.
La mise en place par le ministère de ce numéro vert, le « 8250 », offre une opportunité précieuse à toutes celles et ceux qui ont été victimes de harcèlement de faire entendre leur voix. Il permettra aux victimes et témoins de signaler anonymement les cas de harcèlement, facilitant ainsi une réponse rapide des autorités éducatives, mais elle nécessite l’engagement de l’ensemble de la communauté éducative, des parents et des élèves. Ensemble, il est possible d’éradiquer ces comportements inacceptables et de bâtir un avenir meilleur pour nos jeunes.
Ces témoignages permettront également de mieux comprendre l’ampleur du problème et de mettre en œuvre des actions concrètes pour le combattre. Les services d’écoute et de soutien psychologique associés à cette initiative seront un soutien crucial pour les victimes. Le Prof Komla Dodzi Kokoroko a affirmé que chaque signalement sera pris très au sérieux et fera l’objet d’une documentation rigoureuse.
Le ministère des Enseignements primaire et secondaire montre ainsi son engagement solennel dans la lutte contre le harcèlement et la protection des jeunes filles. Le numéro vert est une étape importante vers la création d’un environnement éducatif où les élèves se sentent en sécurité et respectés. Il est désormais essentiel que chacun prenne ses responsabilités pour dénoncer et combattre ces comportements inacceptables, afin de permettre à tous les élèves de s’épanouir pleinement dans un cadre respectueux et égalitaire. Le changement commence ici, avec des actions concrètes et un engagement collectif.
Anis A.
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