Les trois grands outils du ministère du Développement à la base pour offrir de l’emploi aux jeunes

(TOGODAILYNEWS) – Au Togo, la question de l’emploi, surtout des jeunes, est prise au sérieux. Cette frange de la population représente l’espoir de tout le pays.

À elle est dédié le ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. Celui-ci déploie des outils adaptés pour stimuler l’insertion professionnelle, encourager l’entrepreneuriat et libérer le potentiel créatif de toute une génération.

L’approche adoptée par le ministère repose sur une combinaison de programmes complémentaires, conçus pour répondre à la diversité des profils et des attentes des jeunes. Parmi les plus emblématiques figure le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), qui accompagne financièrement et techniquement les porteurs de projets.

Grâce à cet outil, des centaines de micro et petites entreprises voient le jour chaque année dans des secteurs porteurs tels que l’agro-industrie, le numérique ou les services, etc.

Le Faiej, un des trois grands mécanismes mis en place par le ministère pour l’emploi des jeunes, cartonne. Depuis son opérationnalisation en 2012, il encourage l’esprit d’initiative chez les jeunes âgés de 18 à 40 ans.

De concert avec l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), le Faiej a engendré 273 emplois dans Lomé Commune en 2024, contre 116 dans la région maritime, 308 dans les Plateaux et 406 dans la région centrale. Dans les régions de la Kara et des Savanes, le nombre d’emplois créés est de 2 272 et de 2 780 respectivement. Au 31 décembre 2024, le Faiej estimait à 27 284 le nombre total d’emplois durables créés depuis la création du Fonds.

S’agissant du volontariat, de 32 000 volontaires nationaux comptés en 2024, le nombre est allé à 34 000, selon un bilan réalisé par l’autorité en août 2025. Les volontaires d’engagement citoyens (VEC) sont passés de 41 000 têtes en 2024 à 45 000 à la date du bilan.

Une collaboration avec le ministère de l’Agriculture a permis de lancer le projet de volontariat agricole. Il entend amener les jeunes à s’intéresser davantage à l’entrepreneuriat agricole. L’Agence calcule déjà plus de 110 jeunes déployés dans les agropoles et les Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap), autre projet vaste mis en œuvre par l’État.

L’autre grand outil est le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), qui cumule de 2014 à août 2025 plus de 116 milliards de francs CFA de crédits accordés à 1,9 million de bénéficiaires (jeunes, femmes, agriculteurs, pauvres, entrepreneurs, personnes vulnérables, etc.).

Pour encourager l’esprit d’initiative, le ministère multiplie les concours de plans d’affaires, les incubateurs et les programmes de mentorat. Ces outils visent à transformer les idées innovantes en projets viables, capables de créer de la richesse et des emplois.

Les jeunes lauréats bénéficient non seulement d’un financement de démarrage, mais aussi d’un accompagnement personnalisé pour structurer leur activité, accéder aux marchés et développer leur réseau. Cette approche intégrée favorise l’émergence de champions nationaux, notamment dans le secteur agricole où des chaînes de valeur locales sont progressivement renforcées.

En développant des outils adaptés et en plaçant les jeunes au cœur de ses priorités, le Togo se dote des moyens nécessaires à son émergence.

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