Le Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme vient d’octroyer à l’Etat togolais une allocation de quatre-vingt-dix-huit millions huit cent cinquante-six mille cent soixante Euros (98 856 160 euros) soit soixante-quatre milliards huit cent quarante-cinq millions trois cent quatre-vingt-dix-mille cent quarante-cinq francs CFA (64 845 390 145 FCFA).
L’information a été rendu publique le vendredi 31 janvier 2020 au cours d’un atelier de lancement du dialogue national pour l’élaboration de la demande de financement à soumettre au Fonds mondial le 25 Mai 2020. Et s’inscrit dans le cadre d’un long processus participatif et inclusif du nouveau cycle de financement 2012-2023 du Fonds Mondial. La cérémonie d’ouverture des travaux de cet atelier a vu la participation du Ministre de la Santé, Professeur Moustafa Midjiyawa, du Ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Mme Ayawovi Demba Tignokpa, des représentants des partenaires techniques et financiers, de la représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Fatoumata Diallo Binta Tidiane et des acteurs de la société civile et autres.
Selon le coordonnateur du secrétaire permanent de la section Togo, Dr Pagnandi Akou, la nouvelle allocation a connu une augmentation substantielle de 69% due au fait que le Togo a fait un bon usage de ses précédentes avec des performances acceptables.
« Le dialogue national que nous venons de lancer ce jour devra permettre une participation inclusive et dans la transparence avec tous les acteurs en vue d’élaborer une demande qui sera soumise au Fonds mondial le 25 mai pour le décaissement de ce fonds. C’est un long processus qui vient d’être enclenché » a-t-il laissé entendre
Pour Ayawovi Demba Tignokpa, Ministre de la planification du développement et de la coopération, ce n’est un secret pour personne que le gouvernement togolais a fait de la lutte contre le VIH/ SIDA, la tuberculose et le paludisme, l’une des priorités de son programme en vue de construire un Togo où personne ne saurait être laissé pour compte en ce qui concerne l’accès à des services de santé préventifs et curatifs de qualité, sans aucune forme d’exclusion. Elle a profité de l’occasion pour rappeler les efforts du Togo en matière de lutte contre ces trois maladies, grâce au respect scrupuleux des directives du Fonds Mondial. Elle a aussi encouragé tous les acteurs à redoubler plus d’efforts en vue d’obtenir des résultats plus probants. Et enfin souligner que les perspectives de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme au Togo, nécessitent une mobilisation optimale de tous les acteurs et une synergie d’action.