De façon indiscutable, l’agriculture produit de la richesse nationale et améliore les conditions de vie des populations rurales. Dans sa politique d’inclusion socioéconomique et de promotion de la croissance partagée, le gouvernement togolais investit colossalement dans le secteur agricole pour encourager l’auto-emploi, rehausser le niveau de vie des acteurs et lutter contre la pauvreté.
Le Togo a fait le choix d’une agriculture tournée vers des produits à fort potentiel de croissance. Les efforts ont fait passer le PIB agricole de 644,26 milliards de francs CFA en 2010 à 1 357,4 milliards en 2019. Le revenu par producteur est passé de 217 149 francs CFA en 2010 (1,19 dollar par jour) à 336 300 francs en 2019 (1,84 dollar par jour). En ce qui concerne la sécuritaire alimentaire, le pays dégage un excédent avec un taux passé de 90% en 2008 à 137% en 2019.
De 26 milliards de francs CFA en 2010, les ressources allouées au secteur sont montées à 51 milliards en 2019 et 65,7 milliards en 2021. Des chiffres divulgués par le ministère montrent que 300 fermes avicoles et 30 000 coopératives ont été créées en 2019. A ce jour, le taux d’implication de l’agriculture dans les exportations est de 15% ; 70% de la population active est agricole et le secteur contribue à 40% à la croissance du PIB. Par exemple, le Mifa S.A, lancé en 2018, a permis d’allouer 14 milliards à plus de 140 000 acteurs agricoles, dont 125 000 producteurs. Il a créé plus de 160 000 emplois. Mis en marche en 2016, le Paeij-SP a créé plus de 125 000 emplois pour les Togolais.
Les autorités nourrissent de grandes ambitions pour le secteur agricole afin de renforcer l’inclusion, l’harmonie et la protection sociales. Des moyens sont d’ores et déjà mis en place pour aménager 500 000 hectares de terres dont 10 000 hectares de périmètres équipés en kits de micro-irrigation ; stimuler la création de 2 000 entreprises agricoles ; renforcer les capacités de stockage de 60 000 tonnes supplémentaires avec des aires de séchage.
Le chef de l’Etat entend réhabiliter et construire 5 000 km de pistes rurales pour faciliter l’accès aux marchés et l’écoulement des produits ; construire 400 bassins de rétention d’eau ; former et organiser 50 000 femmes dans les opérations de logistique et de commercialisation des produits agricoles ; installer 40 plateformes de traitement et de conditionnement y compris les chambres froides ; équiper 5 000 ménages en bio-digesteurs en vue de la production de l’énergie et de l’engrais organique.
Le secteur est en perpétuelle modernisation que ce soit au niveau du dispositif institutionnel, d’aménagement et d’équipements agricoles, de maîtrise d’eau, de développement des chaines de valeur, de conservation et de transformation des produits, de création d’emplois. Tout ceci améliore les revenus et le bien-être des producteurs et booste le développement national.
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