Désigné par les Nations Unies, le 08 juin de chaque année le monde entier célèbre la journée des océans. Pour le compte de la célébration de cette année, une priorité est donnée à l’océan. A cette occasion, le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Kokou Edem Tengue a rappelé le rôle primordial que jouent les océans dans la vie de l’humain et interpelle chacun à prendre conscience de la place cruciale qu’occupent les océans dans le développement socioéconomique de l’écosystème et les menaces auxquelles ils font face à cause des activités humaines.
L’océan constitue le socle de l’économie mondiale puisque d’après les statistiques, les activités océaniques vont employer environ 40 millions de personnes dans les industries océaniques d’ici 2030.
Plus de 70% de la planète est couvert par l’océan qui produit au moins 50% de l’oxygène et abrite une grande partie de la biodiversité et fourni des protéines pour plus d’un milliard de personnes dans le monde.
La pêche emploie plus de 22 mille de togolais et plus de 85% des échanges commerciaux passent par la mer.
A en croire Kokou Edem Tengue, ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, une récente étude conduite par son département a révélé une corrélation directe entre la croissance des volumes au port de Lomé et le PIB du pays.
« Chaque fois que le volume portuaire croit de 1% le produit intérieur brut de notre pays croit de 0,05 point de pourcentage » a indiqué Kokou Edem Tengue.
« Au Togo comme partout sur la planète, l’homme a donc besoin de l’océan pour survivre et l’océan a aujourd’hui, plus que jamais auparavant, besoin d’un soutien accru pour continuer à remplir ses fonctions, dont toute la planète dépend. Malgré les immenses services qu’elle rend à l’humanité, l’océan ne reçoit que très peu d’attention de cette dernière. Pire, il est mutilé, surexploité, empoisonné par les différents déchets notamment plastiques que nous y jetons. Avec 90 % des populations de gros poissons déjà épuisées et 50 % des récifs coralliens détruits, nous prélevons plus de l’océan que ce qui peut être reconstitué » a laissé entendre le ministre en charge de l’économie maritime.
Selon Kokou Edem Tengue, pour protéger et préserver l’océan et tout ce qu’il soutient, il urge de créer un nouvel équilibre, ancré dans une véritable compréhension de l’océan et de la façon dont l’humanité y est liée.
Par ailleurs, il indique que l’humain doit établir une relation avec l’océan qui soit réellement originale, innovante et éclairée par les leçons tirer de l’histoire.
Axé autour du thème « Planète Océan : les courants changent », la célébration de cette année a une touche particulière puisque les Nations Unies unissent leurs forces à celles des décideurs, des leaders autochtones, des scientifiques, des cadres du secteur privé, de la société civile, des célébrités et des jeunes activistes pour donner la priorité à l’océan.
Les abus de l’homme sur la planète constituent les réelles causes qui ont entrainé la fonte des glaciers et le fait que l’océan est devenu une menace avec la montée du niveau des mers, l’érosion côtière, les inondations et les marées extrêmement hautes.
« Le gouvernement sous le leadership éclairé de son Excellence Monsieur le Président Faure GNASSINGBE a pris l’exacte mesure des défis et nous pouvons dire avec fierté que les travaux de protection côtière ont effectivement démarrée et se poursuivent. Notre pays a également intégré dans son ordonnancement juridique plusieurs textes pour lutter contre la pollution des océans et leur surexploitation » martelé Kokou Edem Tengue, ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière.
Mais les défis liés à la lutte contre les nouveaux risques induits par la montée du niveau des océans ainsi qu’à la protection de cette dernière ne relèvent pas seulement du gouvernement mais sont l’affaire de toutes les filles et tous les fils du pays en particulier ceux qui sont riverains de l’océan.
« Nous devons à tout prix sauver l’océan pour sauver notre planète ou mieux sauver la vie car l’océan fut à l’origine de la vie sur notre planète. C’est pour cela que pour la troisième année consécutive, le gouvernement par ma modeste voix vous lance ce cri du cœur et c’est également pour cette raison que cette journée veut notamment mobiliser et unir les populations du monde entier autour d’une gestion plus durable des océans, tout en rendant hommage à leur beauté et à leur richesse. Dans notre pays, plusieurs activités sont prévues et concernent notamment : des séances de sensibilisation l’endroit des populations riveraines mais aussi d’autres activités comme le relâche de tortues marines dans le cadre de notre action en faveur de la biodiversité. Bonne célébration et surtout puissions-nous garder à l’esprit que nous dépendons tous de l’océan, véritable poumon bleu de notre planète » a indiqué le ministre.
La Journée des océans a été déclarée pour la première fois le 8 juin 1992 à Rio de Janeiro lors du Forum mondial, un événement parallèle à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) qui a donné l’occasion aux organisations non gouvernementales (ONG) et à la société civile d’exprimer leur point de vue sur les questions environnementales.
La Déclaration a été inspirée par un événement organisé ce jour-là par l’Institut des océans du Canada et soutenu par le gouvernement canadien : « LA JOURNÉE DES OCÉANS AU FORUM MONDIAL – LA PLANÈTE BLEUE ». Le programme a réuni des experts internationaux, des leaders d’opinion et des personnes en mesure de parler de la contribution des océans au maintien de la planète bleue.
En 2008, sous la direction du Canada, l’Assemblée générale a décidé que le 8 juin serait désigné par les Nations Unies comme la « Journée mondiale des océans ». (Résolution 63/111 de l’Assemblée générale)
Entre-temps, l’observation de la Journée des océans s’est élargie et approfondie. La nécessité et l’ampleur de cela ont été reflétées dans le large éventail de préoccupations exprimées en 2008 par le Secrétaire général des Nations Unies, y compris la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, l’espace maritime, le transport maritime international, la sécurité maritime, les sciences et technologies marines. , la diversité biologique marine, l’environnement marin et le développement durable, le changement climatique et la coopération régionale et internationale. La prise de conscience et l’action suscitées par l’observation de la Journée mondiale des océans seraient cruciales dans tous ces domaines.
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