(TOGODAILYNEWS) – L’éducation des jeunes filles constitue un maillon important de la politique de développement social du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. À cet effet, plusieurs programmes ont été mis en œuvre notamment, la gratuité des frais de scolarité, le projet de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité de la fille togolaise (2023-2029) et le projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD+).
Amélioration continue de l’accès des jeunes filles à l’éducation
Parmi les mesures fortes mises en œuvre par le gouvernement, figure la gratuité totale des frais de scolarité dans les établissements publics. Cette décision hautement sociale, a permis de lever un obstacle financier majeur auquel font face de nombreuses familles, en particulier dans les zones rurales, où l’éducation des jeunes filles est souvent reléguée au second plan. En plus la suppression des frais d’inscription aux examens nationaux contribue à réduire davantage les inégalités et favorise la poursuite de la scolarité des filles jusqu’à l’enseignement supérieur.
Diversification et professionnalisation des parcours
Dans la même dynamique, le gouvernement togolais a également accordé une priorité à la formation technique et professionnelle des jeunes filles. La diversification des filières notamment, techniques et industrielles et la création de centres de formation sur l’ensemble du territoire, ont permis aux jeunes filles de bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux besoins du marché. Une discrimination positive dans l’accès aux concours vient renforcer leur représentativité dans des secteurs souvent dominés par les hommes.
Promotion de l’excellence féminine dans les filières scientifiques
Pour encourager les filles à exceller notamment dans les domaines scientifiques, le Programme de l’excellence académique, du leadership et de l’employabilité a été lancé. Il a déjà soutenu 794 meilleures élèves à travers le pays. De plus, 145 bourses d’études ont été attribuées à des filles issues des filières techniques et industrielles, des domaines traditionnellement peu féminisés.
Sous l’effet conjugué de toutes ces actions, des progrès ont été réalisés. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, la représentation des filles dans les filières industrielles est passée de 5,3% en 2013-2014 à 10,41% au cours de l’année scolaire 2022- 2023.
Dans les filières agropastorales, ce taux est de 28,57%. Les sensibilisations se poursuivent dans toutes les régions du pays. A ces mesures s’ajoute le renforcement des cantines scolaires mises en place dans des écoles situées dans des zones vulnérables et de School AMU, un dispositif qui place la santé des élèves au cœur des priorités de l’Etat.
SWEED+, une initiative pour accompagner davantage la scolarisation de la fille
Il est essentiel de mettre en lumière le Projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD+), un mécanisme innovant qui vient en appui aux initiatives nationales pour le renforcement des compétences de vie et le maintien des filles à l’école.
Dans cette dynamique, plusieurs actions concrètes sont prévues notamment la distribution des kits scolaires au profit de toutes les filles du primaire et du secondaire dans les localités vulnérables et le programme “Écoles de la seconde chance”. Ce dernier offre la possibilité aux adolescentes et jeunes filles scolarisées d’une formation pratique en apprentissage suivie de leur installation professionnelle.
Augmentation du taux de scolarisation de la jeune fille
Toutes ces actions ont permis d’enregistrer des avancées en termes de taux de scolarisation des jeunes filles sur toute l’étendue du territoire national. A titre illustratif, le taux net de scolarisation des filles au primaire est passé de 93,4% en 2015 à 98,5% en 2024 avec une parité fille/ garçon de 1,01 montrant que les filles sont scolarisées dans les mêmes proportions que les garçons.
Dans l’enseignement secondaire, le taux net de scolarisation est passé de 40,08% en 2015 à 57,48% en 2024. Le taux d’achèvement au primaire pour les filles est passé de 83,3% en 2015 à 95,7 en 2024 et au collège, de 33,7% en 2015 à 59,3 en 2024.
Vers un Togo plus juste et équitable
À travers ces différentes initiatives, le Président du Conseil Faure Gnassingbé fait du Togo, une nation équitable et inclusive où chaque jeune fille peut rêver, apprendre et réussir. Ces mécanismes, qui s’inscrivent également dans la logique des objectifs 4, 5 et 8 des ODD, ouvrent la voie à une société plus juste où la jeune fille peut participer pleinement au développement socioéconomique du pays.
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