(TOGODAILYNEWS)- Selon le premier rapport Business Ready, rendu public le 03 octobre 2024 par la Banque mondiale, le Togo est classé deuxième sur 14 pays africains derrière le Rwanda et premier en Afrique de l’Ouest. Ce qui témoigne de l’amélioration continue du climat des affaires au Togo.
Les conclusions de ce rapport et surtout les performances du Togo ainsi que les défis à relever dans la publication du prochain rapport ont été présentés le 08 octobre 2024 par l’équipe du rapport Business Ready de la Banque mondiale au ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo près de la Banque mondiale, en présence des acteurs du secteur privé, des médias et de la cellule du climat des affaires.
Selon les experts de la Banque mondiale les performances du Togo dans plusieurs domaines tels que le Cadre réglementaire Réglementation applicable à la création d’entreprises, les Services publics numériques et transparence de l’information pour les entreprises en phase de démarrage, l’Efficacité en matière de création d’entreprises dans la pratique sont encourageantes.
« Ceci montre combien de fois, le pays est engagé à assurer un environnement plus propice à l’entreprise. Il est possible de créer une entreprise en 3 jours au Togo contre 30 jours dans d’autres pays, les mécanismes sont mis en place pour le règlement de litiges, aussi la bonne pratique des conflits fonciers est remarquable ; le pays a excellé dans les domaines de l’emplacement des entreprises, des services d’utilité publique et du commerce international, et prévoit des garanties juridiques substantielles en matière de médiation. Les pouvoirs publics et privés ont fourni des données comparables d’une telle ampleur et qualité. Le rapport permettrait aux entreprises de prendre des décisions importantes quant à la localisation et aux modalités de leurs activités. Business Ready fournit aux pouvoirs publics les informations dont ils ont besoin pour créer les conditions qui permettent aux entreprises de générer de la prospérité au profit de leurs actionnaires, des consommateurs et des travailleurs… Comme défis, le Togo doit numériser les données du marché public, améliorer les services financiers, le commerce international, le marché du travail », ont expliqué les Experts de la Banque Mondiale.
Sur une échelle de 0 à 100, le Togo a obtenu un score de 61 sur 100.
Le Business Ready 2024 s’articule autour de trois piliers à savoir le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle.
En général, l’évaluation s’est basée sur dix indicateurs liés au cycle de vie des entreprises à savoir la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.
Dans le cadre de la conduite du processus, la Société financière internationale (SFI) a eu à appuyer le Togo techniquement.
« Ce résultat est d’abord la volonté des autorités togolaise de créer un cadre de facilitation des affaires mais aussi d’attirer de nombreux investisseurs en vue de créer de l’emploi et rendre les entreprises résilientes faces aux pressions économiques mondiales », a indiqué le Représentant de la Société financière internationale (SFI) au Togo, Christopher Balliet Bléziri.
C’est l’occasion saisie, une fois, par Sandra Ablamba Johnson, pour remercier tous les acteurs pour la bonne volonté et leur degré d’implication dans ce résultat depuis la collecte des données.
« L’essentiel, c’est que le secteur privé tire profit des conditions minimales du rapport. Car, ces réformes ne sont pas faites pour plaire à une institution, mais pour l’épanouissement du secteur privé togolais. Ces performances illustrent l’engagement du gouvernement togolais, sous le leadership du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à faire du secteur privé, un partenaire de choix dans l’implémentation de la stratégie de développement en général et de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 », a-t-elle déclaré.
« Dans le domaine de la création d’entreprise par exemple, les réformes liées à la digitalisation des formalités de création d’entreprise et à la réduction du délai ont permis d’accélérer les procédures administratives pour nos entreprises. Dans le domaine du règlement des litiges, les réformes réalisées garantissent des protections juridiques solides en matière de médiation et appliquent des pratiques exemplaires dans ledit secteur. S’agissant de l’emplacement des entreprises, plusieurs réformes, entre autres, la digitalisation du processus de délivrance de permis de construire ou l’amélioration du contrôle de la qualité des bâtiments, facilitent les démarches des sociétés pour établir un lieu d’activité commercial ou transférer des propriétés », a-t-elle aussi relevé.
Le Business Ready (B-READY) est un nouveau programme phare du Groupe de la Banque mondiale qui remplace et améliore le programme Doing Business. Ce nouvel instrument vise à évaluer chaque année le climat des affaires et des investissements à l’échelle mondiale.
La transparence et l’intégrité des données sont au cœur du projet Business Ready. Toutes les informations recueillies par le projet les données brutes, les notations ainsi que les modes de calcul sont désormais accessibles au public sur le site web Business Ready. De plus, tous les résultats présentés dans le rapport peuvent être facilement reproduits à l’aide d’outils disponibles sur le même site.
La première édition de ce rapport, qui évalue le climat des affaires dans 50 économies, fournit un vaste ensemble de données 1 200 indicateurs pour chaque économie.
Le secteur privé est à l’origine d’environ 90 % des emplois dans les pays en développement, de 75 % des investissements et de plus de 70 % de la production. Pour prospérer, le secteur privé doit pouvoir s’appuyer sur un environnement porteur. Or, comme le montre le nouveau rapport phare du Groupe de la Banque mondiale consacré à l’environnement des affaires, Business Ready 2024, la plupart des économies sont encore loin de réunir les conditions qui favorisent un secteur privé dynamique.
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