COOP-ICEC, pour une solution idoine à la vie chère au Togo

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Les premiers responsables de la microfinance COOP-ICEC en partenariat avec ECOSSOL  ont entretenu les femmes du marché de Gbossimé le mardi 26 avril 2022 au sein du marché à Lomé sur « la vie chère au Togo : Quelle solution ».

Depuis quelques semaines la population togolaise et celle du monde entier poussent un cri d’alarme contre la vie chère qui sévit dans divers pays et le Togo n’est épargnée. Pour identifier l’origine de cette vie chère surtout la cherté des prix des denrées alimentaires ces dernières temps afin d’apporter des solutions idoines, la microfinance COOP-ICEC et ECOSSOL dans la réalisation du projet RAVRACO a échangé avec les femmes du marché de Gbossimé le mardi 26 avril 2022 à Lomé.

Les revendeuses du marché de Gbossimé à Lomé

Gagnant du concours organisé par le Forum de l’Economie Sociale et Solidaire (FECOSSOL), les 24 et 25 mars dernier à Agora Senghor à Lomé à travers son projet intitulé RAVRACO, la microfinance COOP-ICEC démarre ses activités en prenant comme marché pilote du projet le marché de Gbossimé.

Selon AKPAKLI Kokouvi, Directeur général de COOP-ICEC et promoteur du projet RAVRACO, le choix porté sur le marché de Gbossimé vient du fait que la microfinance travaille depuis quelques temps avec les revendeuses de ce marché.

« Parmi les conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus, il faut noter la vie chère. Que faut-il faire pour diminuer cette vie chère au Togo? Pour répondre à cette question, nous avons mis en place un projet dénommé RAVRACO qui consiste a réorganisé le secteur traditionnel de microentreprise en groupement et leur accorder le minimum de crédit pour favoriser la diminution de la vie chère au Togo » a-t-il déclaré.

AKPAKLI Kokouvi, Directeur général de COOP-ICEC et promoteur du projet RAVRACO

« Cette rencontre avec les femmes revendeuses du marché de Gbossimé nous a permis de connaitre le niveau d’appréhension de ces femmes au projet et leur adhésion. Nous avons recueilli les informations concernant la source de la vie chère auprès des femmes, ce qui nous permettra de savoir comment les accompagner » a martelé AKPAKLI Kokouvi, Directeur général de COOP-ICEC et promoteur du projet RAVRASCO.

Selon Ekuhoho Mawuko Anani, président du comité du Forum de l’Economie Sociale et Solidaire (FECOSSOL), cette rencontre vise essentiellement a échangé avec les femmes revendeuses des denrhées alimentaires pour identifier l’origine de la vie chère puisqu’il le faut avant d’apporter des solutions.

Ekuhoho Mawuko Anani, président du comité du Forum de l’Economie Sociale et Solidaire (FECOSSOL)

« A l’issue des échanges, nous avons compris que la vie chère à diverses origines. Nous avons appris que la source de l’approvisionnement, n’est pas maitrisée, le prix des denrées varie selon la source d’approvisionnement et les saisons. Nous avons des idées que nous allons mûrir pour revenir apporter des solutions idoines. Nous allons également organiser ces femmes pour qu’elle comprenne le fonctionnement de leur circuit pour savoir comment s’y prendre. Nous sommes à la phase de la structuration et ensuite nous verrons quel financement apporté à notre partenaire.

« La femme togolaise peine à joindre les deux bouts mais avec cette initiative qui vient de voir le jour, je crois que la femme va enfin pousser un ouf de soulagement. Avant d’avoir accès à ce projet, il revient aux femmes de se regrouper en groupement selon les denrées vendues par ces dernières. Pour moi, organisé les femmes du marché de Gbossimé n’est pas un problème, considéré que c‘est déjà accompli. L’essentiel, c’est que les femmes comprennent le bienfondé de leur regroupement » a indiqué madame ATTIOGBE Ayélé, présidente des femmes négociatrices de petits ruminants.

ATTIOGBE Ayélé, présidente des femmes négociatrices de petits ruminants.

L’origine de la vie chère selon les revendeuses

A en croire madame Adjo, responsable des revendeuses des tomates du marché de Gbossimé, la vente des tomates a une saison, « il y’a une période d’abondance et une période de pénurie. Le comble est qu’en cette période la décharge d’un panier de tomate est à 1000 FCFA. Avec la flambée des prix des produits pétroliers, les frais de transport ont augmenté. A cela s’ajoute la taxe que nous payons chaque jour, sans prendre en compte si nous avons vendu dans la journée ou pas » a-t-elle indiqué.

Selon la responsables des femmes revendeuses des oignons c’est la taxe douanière qui est énorme ce qui fait qu’une fois au marché, la revendeuse est obligée d’augmenter le prix ne ce reste pour avoir le prix d’achat et ne pas tomber dans une perte énorme pour être poursuivi par les microfinances puisqu’elle roule sur des prêts.

Soulignons que le FECOSSOL est un événement dont sa première édition s’est tenu  les 24 et 25 mars dernier. FECOSSOL a donné naissance à ECOSSOL qui est un incubateur des projets à fort impact social. Le projet RAVRACO est un lauréat de FECOSSOL qui est entrée dans sa phase pratique.

Bernard

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